Algérie Foot– Alors que le compte à rebours vers la Coupe du monde 2030 se poursuit, une affaire inattendue fait couler beaucoup d’encre en Espagne. Florentino Pérez, le puissant président du Real Madrid, pourrait bien, sans le vouloir, jouer un rôle clé dans le projet marocain visant à accueillir la grande finale du tournoi planétaire. Et ce, au détriment de son propre pays.
Le Maroc ambitionne de marquer l’histoire en construisant l’un des plus grands stades du monde : le Grand Stade Hassan II à Casablanca, avec une capacité prévue de 115 000 places. Ce projet monumental est au cœur de la candidature maroco-hispano-portugaise pour l’organisation du Mondial 2030. Mais voilà que le groupe espagnol ACS, l’un des géants mondiaux du BTP, semble intéressé par la construction de cette enceinte. Or, ACS est dirigé par nul autre que Florentino Pérez lui-même.
Selon le média espagnol Voz Populi, la société s’active depuis plusieurs mois en vue de soumettre une offre dans le cadre des appels d’offres publics marocains. Des contacts sont déjà établis avec des cabinets d’avocats spécialisés dans les marchés publics au Maroc. Le dépôt des dossiers pour le second lot du chantier est prévu pour le 10 juin. Pour l’instant, aucune décision officielle n’a été prise, mais l’idée d’un engagement de Pérez du côté marocain commence à faire grincer des dents en Espagne.
En effet, si le président du Real Madrid venait à soutenir, même indirectement, la candidature marocaine, ce geste pourrait être perçu comme une trahison nationale, d’autant que le mythique stade Santiago Bernabéu – fierté madrilène – fait partie des infrastructures proposées par l’Espagne pour accueillir la finale du Mondial.
Le contexte rend cette affaire encore plus sensible : Florentino Pérez est déjà dans une situation tendue avec la Liga espagnole, notamment en raison de désaccords sur l’arbitrage et la gestion globale du championnat. Un tel choix pourrait donc renforcer son isolement sur la scène footballistique espagnole, tout en offrant au Maroc un soutien technique et symbolique de poids.
Ironie du sort : ce pourrait être un Espagnol, et pas n’importe lequel, qui aiderait le Maroc à devancer l’Espagne pour décrocher le match le plus attendu de la Coupe du monde 2030.
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