Algérie Foot – Le coup dur subi par Youcef Belaili ce dimanche 9 novembre a bouleversé la scène footballistique algérienne et tunisienne. L’attaquant international de 33 ans a été victime d’une rupture des ligaments croisés du genou droit, une blessure sévère confirmée par les examens médicaux réalisés dans la foulée.
Ce diagnostic implique une intervention chirurgicale et une longue période de convalescence estimée à environ six mois, plongeant le joueur dans l’un des défis les plus délicats de sa carrière. Au moment où la sélection algérienne s’apprête à entrer dans la dernière ligne droite avant la CAN 2025, cette blessure constitue un véritable séisme. Belaili, même s’il ne faisait plus partie des plans immédiats de Vladimir Petkovic, restait un joueur capable de renverser un match par son talent et sa personnalité. Son absence sera ressentie, et elle prive les Verts d’une option offensive importante à quelques semaines du tournoi continental.
Du côté de l’Espérance de Tunis, le choc a été tout aussi important. Belaili, revenu cet été dans un club qu’il connaît bien, avait réussi à retrouver de l’influence dans l’effectif, devenant un élément apprécié du public et du staff technique. Sa longue indisponibilité aurait pu pousser la direction à revoir sa stratégie, mais c’est tout l’inverse qui s’est produit.
Aux dernières nouvelles, l’ES Tunis a déjà pris la décision de renouveler le contrat de Youcef Belaili pour une saison supplémentaire. Une démarche forte qui traduit un soutien total envers l’international algérien. L’administration espérantiste souhaite lui offrir stabilité et confiance durant sa rééducation, estimant qu’il mérite le temps nécessaire pour revenir à son meilleur niveau.
Ce geste symbolique montre la volonté du club de protéger l’un de ses joueurs clés, même dans la difficulté. Il témoigne aussi de l’attachement profond entre Belaili et l’EST, une relation marquée par des réussites, des retours, et désormais une solidarité dans l’épreuve.
Pour Belaili, l’objectif est clair : se remettre, se reconstruire et revenir plus fort. Pour l’ES Tunis, le message est tout aussi limpide : malgré la blessure, la confiance demeure.
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