Algérie Foot – À la veille du dernier match de la saison, l’actionnaire principal de l’ES Sétif, le groupe public Sonelgaz, est enfin sorti de son silence. Dans un communiqué officiel publié récemment, le groupe a exigé la tenue d’une réunion d’urgence avec la direction du club et l’encadrement technique, évoquant un bilan jugé très insuffisant pour la saison 2024-2025.
Sonelgaz, propriétaire des parts du club sétifien, n’a pas mâché ses mots. Dans un ton à peine voilé de menace, le groupe affirme que cette réunion débouchera sur des “décisions urgentes”, laissant présager des changements majeurs au sein du club.
Cette saison, l’ES Sétif a été dirigée par deux entraîneurs successifs : l’Algérien Redha Bendris et le Tunisien Nabil Kouki. Malgré les moyens importants mis à disposition, notamment depuis l’arrivée de Sonelgaz à la tête du club, les résultats ont été très décevants. Éliminée en quarts de finale de la Coupe d’Algérie et classée seulement 8e en championnat, l’équipe ne participera à aucune compétition continentale lors de l’exercice 2025-2026.
Pour un club aussi historique, au palmarès riche et à la base populaire fidèle, cette situation est difficilement acceptable. Depuis son dernier titre en 2017 (Supercoupe d’Algérie), l’Entente peine à retrouver son lustre d’antan.
Chez les supporters, ce communiqué est perçu comme trop tardif et peu incisif. Nombreux sont ceux qui estiment que les décisions radicales auraient dû être prises bien plus tôt pour éviter cette longue dérive. Pour beaucoup, ce réveil tardif de Sonelgaz pourrait bien être l’ultime électrochoc… à condition qu’il ne reste pas sans suite.
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