Algérie Foot– L’équipe nationale algérienne poursuit son parcours sans fausse note dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 (CAN), avec une série impressionnante de 7 matchs sans défaite, dont 6 victoires et 1 match nul. En tête du groupe avec 16 points, les Verts devancent largement leur dauphin, la Guinée équatoriale, d’une différence de 8 points. Malgré ces résultats prometteurs, le niveau de jeu de l’équipe sous la direction de l’entraîneur Vladimir Petkovic fait débat au sein de l’opinion publique algérienne, et même parmi certains experts du football.
Les résultats en faveur du sélectionneur bosnien sont indéniables. Toutefois, ces performances de l’équipe nationale algérienne ne suffisent pas toujours à convaincre l’ensemble des observateurs, qui considèrent que l’équipe n’a pas encore affronté des adversaires de taille pour véritablement évaluer son potentiel. « Pour juger correctement l’équipe, il faut la voir face aux grandes nations du continent », soulignent de nombreux experts. En revanche, d’autres estiment que Petkovic est sur la bonne voie et que les bases d’un projet solide sont posées. Son travail avec de nombreux joueurs récemment testés est perçu comme une démarche pour construire une ossature stable, capable de réussir les prochaines échéances, dont la qualification pour la Coupe du Monde 2026, un objectif ambitieux pour El Khadra.
Les joueurs sous pression
Dans un pays où le football est une passion nationale, chaque performance de la sélection est scrutée à la loupe par les supporters et les médias. Les joueurs, qu’ils soient stars ou plus discrets, sont régulièrement jugés, parfois sévèrement. C’est le cas du défenseur Mohamed Amine Tougaï, dont les prestations ont suscité de vives critiques ces derniers temps. Certains se demandent pourquoi Petkovic continue de lui accorder sa confiance malgré des performances jugées insuffisantes, voire décevantes. Cependant, le sélectionneur bosnien semble imperméable aux critiques externes. À l’image de la gestion du cas Ramiz Zerrouki, qui a longtemps été contesté, Petkovic ne cède pas à la pression. Le milieu de terrain de Feyenoord, malgré ses prestations parfois critiquées, reste une valeur sûre aux yeux du coach, et il a même été titularisé dans plusieurs matchs importants, à l’exception de celui contre le Libéria où il était suspendu.
Bounedjah et Gouiri : une option en OR pour l’EN
Un autre dossier qui suscite des débats concerne l’attaque de la sélection, notamment l’association entre Baghdad Bounedjah et Amine Gouiri. Bien que Bounedjah ait inscrit un but crucial lors du dernier match contre le Libéria, certains estiment que son rendement pourrait être bien plus élevé s’il était associé à Gouiri en attaque. Ce duo, selon plusieurs observateurs, pourrait offrir un excellent équilibre : Bounedjah, avec sa capacité à harceler les défenses adverses et à créer des espaces, pourrait libérer des occasions pour Gouiri, plus adroit devant le but. Ce dernier a d’ailleurs inscrit 4 buts lors des éliminatoires de la CAN 2025, malgré son statut de remplaçant dans certains matchs. Un tel partenariat offensif pourrait offrir des options intéressantes à Petkovic, qui expérimente régulièrement différentes configurations pour renforcer son équipe en vue des défis à venir, notamment les matchs cruciaux contre le Botswana et le Mozambique pour les qualifications au Mondial 2026.
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