La situation est devenue encore plus délicate après le dernier
match amical des Bleus, où la prestation face à l’Italie a été
jugée calamiteuse. Les critiques s’intensifient, et le
sélectionneur est désormais désigné comme le principal responsable
de la retraite surprise de Griezmann. En plus de cela, l’absence de
Mbappé, qui était de retour de blessure mais a joué comme titulaire
avec le Real Madrid, n’a pas manqué d’ajouter de l’huile sur le
feu. Après avoir évité la presse pendant un certain temps,
Deschamps a tenté de justifier ses choix, mais ses explications
n’ont pas vraiment convaincu les observateurs.
Au-delà des résultats sur le terrain, une autre préoccupation
plane sur Deschamps : la possible succession de Zidane à la tête de
l’équipe de France. Romain Molina, un journaliste réputé, a affirmé
que pour Deschamps, le point le plus crucial est d’éviter que
Zidane ne prenne sa place. En effet, depuis la fin de son aventure
avec le Real Madrid au printemps 2021, Zidane reste sans club et
son envie de diriger l’équipe nationale est palpable. Deschamps,
qui espérait prolonger son mandat après la Coupe du monde 2022,
pourrait désormais se retrouver en concurrence avec Zidane, surtout
si ce dernier attend la fin du cycle actuel, prévue pour 2026.
La situation est d’autant plus délicate que Philippe Diallo, le
président par intérim de la Fédération Française de Football, a
récemment sollicité Jacques Bungert, un proche de Zidane, pour
l’aider dans sa campagne électorale. Cette décision a profondément
irrité Deschamps, qui voit en cela une menace directe à sa
position. Selon Molina, Deschamps est obsédé par l’idée que le
président de la fédération ait choisi un proche de Zidane, ce qu’il
considère comme inacceptable.