Algérie Foot – Depuis l’élection de Walid Sadi à la tête de la Fédération Algérienne de Football (FAF), de nombreux supporters espéraient qu’il suivrait les traces de Mohamed Raouraoua en matière de recrutement de joueurs à double nationalité. Cependant, jusqu’à présent, l’équipe nationale n’a pas vu l’arrivée de renforts significatifs. Les joueurs annoncés comme les successeurs de Riyad Mahrez, Sofiane Feghouli et Islam Slimani, tels que Bekrar, Hadj Moussa, se sont révélés très ordinaires. Même les retours de joueurs comme Yassine Benzia et Yacine Brahimi n’ont pas apporté l’impact qualitatif attendu.
L’équipe nationale algérienne reste donc essentiellement la même, avec des changements principalement dans le style de jeu et l’utilisation des joueurs. De plus, la possible perte de Nabil Bentaleb, qui pourrait être contraint de prendre sa retraite prématurément en raison d’un problème cardiaque, risque d’affaiblir encore l’équipe. Si l’on ajoute à cela le vieillissement de cadres comme Aïssa Mandi, Islam Slimani, Youcef Belaïli et Riyad Mahrez, les perspectives sont inquiétantes.
Cependant, les choses pourraient changer en septembre prochain. Après avoir perdu Michael Olise de Crystal Palace, qui a choisi de jouer pour la France, l’espoir repose désormais sur deux étoiles du championnat français : Maghnès Akliouche de Monaco et Rayan Cherki de Lyon. Tous deux participeront aux Jeux Olympiques de Paris avec l’équipe olympique française. Si la FAF ne parvient pas à les convaincre de rejoindre les Verts, l’équipe risque de traîner une formation vieillissante jusqu’à la Coupe du Monde 2026.
L’équipe nationale a besoin de sang neuf, et bien que des joueurs comme Amine Gouiri et Houssem Aouar n’aient pas encore pleinement convaincu, leur transfert potentiel cet été pourrait apporter le renouveau nécessaire. Amine Gouiri, en particulier, est pressenti pour rejoindre un grand club allemand, ce qui pourrait augmenter son apport à l’équipe nationale. De son côté, Rayan Cherki, qui n’a que 20 ans, est très convoité par des clubs de premier plan en Italie, Espagne, en Allemagne et en Angleterre. Son talent polyvalent pourrait en faire un pilier de l’attaque algérienne pour les années à venir.
Quant à Maghnès Akliouche, il pourrait éviter une hémorragie en attaque à deux ans de la Coupe du Monde en Amérique, apportant maturité et valeur ajoutée à l’équipe. Sous l’ère Petkovic, qui travaille encore avec les joueurs de l’époque de Djamel Belmadi, il est crucial de renouveler les talents pour éviter la stagnation.
Walid Sadi n’a d’autre choix que de miser sur des joueurs confirmés, comme l’avait fait Raouraoua. L’échec face à la Guinée rappelle à tous l’importance de disposer de joueurs capables de faire la différence, à l’image de Riyad Mahrez, dont la simple présence inspirait la crainte chez les adversaires. Pour que l’équipe nationale puisse prétendre à des succès futurs, des renforts de qualité sont indispensables.
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