À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, l’équipe nationale algérienne vit des semaines stratégiques où chaque détail compte. Selon les informations révélées par Winwin, Vladimir Petkovic et son staff technique se retrouvent face à une équation complexe : organiser un stage de préparation optimal, tout en tenant compte de la situation particulière des joueurs évoluant dans les championnats arabes. Ces ligues s’apprêtent à s’arrêter pour laisser place à la Coupe arabe 2025, un événement qui perturbe considérablement le calendrier.
L’Algérie, qui entrera en lice dans la CAN avec l’ambition d’effacer deux éliminations consécutives au premier tour, sait qu’elle n’a plus droit à l’erreur. Petkovic veut bâtir une équipe prête mentalement, physiquement et tactiquement, mais il doit composer avec une réalité particulière : plusieurs de ses cadres verront leur compétition s’arrêter bien avant le début de la CAN. Un manque de rythme qui pourrait devenir lourd de conséquences.
D’après Winwin, le sélectionneur suisse attend une réponse officielle de plusieurs clubs arabes pour déterminer si leurs programmes d’entraînement permettront aux joueurs algériens de rester en condition. Cette réponse est cruciale, car elle déterminera si Mahrez, Aouar, Bounedjah ou encore Tougai rejoindront leur sélection plus tôt que prévu, ou s’ils resteront au sein de leurs clubs durant les stages programmés pendant la trêve.
Dans l’éventualité où ces clubs décideraient de libérer leurs joueurs ou d’alléger drastiquement leur programme, Petkovic pourrait choisir d’organiser un stage anticipé pour ces éléments, afin d’éviter une longue période sans entraînement intense. Selon la même source citée par Winwin, le staff technique envisage déjà d’envoyer à chacun d’eux un programme individuel complet, couvrant la préparation physique, la gestion de la charge, et même des aspects liés à la nutrition.
Au-delà des joueurs évoluant dans les ligues arabes, l’autre enjeu majeur est la gestion de la différence de rythme entre ceux qui évoluent en Europe, dont les championnats continueront jusqu’à la mi-décembre, et ceux qui seront en pause depuis plusieurs semaines. Une préparation « à deux vitesses » que Petkovic veut absolument éviter, car elle pourrait créer un déséquilibre au sein du groupe.
La situation devient d’autant plus complexe avec la tenue de la Coupe arabe 2025. L’Algérie y participera avec une équipe alternative dirigée par Madjid Bougherra, mais cette compétition mobilisera tout de même certains joueurs potentiellement appelés à renforcer la sélection A. Là encore, Petkovic devra surveiller l’aspect physique, mais aussi les risques de blessures dans un calendrier très resserré.
Cette période charnière rappelle l’importance de la coordination entre fédérations, clubs et sélectionneurs. L’Algérie veut se donner les moyens d’aborder la CAN avec un groupe prêt à affronter les défis du groupe E, où elle croisera le Soudan, le Burkina Faso et la Guinée équatoriale. Petkovic, de son côté, garde les yeux rivés sur la réponse attendue des clubs arabes, car elle déterminera en grande partie la forme physique d’une partie essentielle de son effectif.



































