Algérie Foot – Vladimir Petkovic, entraîneur de l’équipe nationale algérienne, a commencé tôt à planifier les deux prochains matchs des Fennecs prévus pour juin, contre la Guinée et l’Ouganda, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Il vise à trouver rapidement des solutions à certaines des difficultés qui le préoccupent, notamment en ce qui concerne la défense, fortement critiquée après les deux premiers matchs sous sa direction.
Petkovic envisage la possibilité de rappeler Ahmed Touba, défenseur du club italien de Lecce, pour renforcer la ligne arrière lors du prochain rassemblement. Touba, malgré son faible temps de jeu, a retenu l’attention du sélectionneur en raison de son potentiel démontré précédemment. Petkovic voit en Touba une solution tactique intéressante pour la défense des Fennecs, capable de jouer en défense centrale aux côtés du vétéran Aïssa Mandi, ou même dans un système à trois défenseurs, si Petkovic décide de changer de schéma tactique.
L’intérêt pour Touba, qui n’a disputé que sept matchs depuis son arrivée en Italie et n’a pas joué une minute depuis le 25 février dernier, s’explique par le manque d’options et l’absence de défenseurs répondant aux critères actuellement disponibles pour l’équipe nationale d’Algérie. La blessure de Ramy Bensebaini, défenseurs du Borussia Dortmund, est une autre raison qui pousse le staff des Fennecs à considérer sérieusement Touba comme une option pour renforcer la défense, d’autant plus qu’il joue également du pied gauche, à l’instar de Bensebaini. Ces similitudes pourraient faire de Touba une solution viable à court terme pour corriger les erreurs défensives rencontrées par les Fennecs.
À noter que Touba, qui a joué 11 matchs avec l’équipe nationale jusqu’à présent, n’était pas inclus dans la dernière liste de Petkovic pour le précédent rassemblement, où l’Algérie a affronté la Bolivie et l’Afrique du Sud lors d’un tournoi amical organisé en Algérie sous l’égide de la FIFA.
Lire également :
“Il n’a pas sa place en équipe d’Algérie” : sortie lunaire d’Amine Aksas sur un binational