Algérie Foot – L’équipe d’Algérie féminine entame un stage intense à Sidi Moussa avant deux tests cruciaux contre le Kenya pour préparer les échéances de 2025.
La sélection nationale féminine a lancé son nouveau cycle de préparation à Sidi Moussa avec une rigueur qui témoigne de l’ambition affichée par le staff technique : installer durablement les Algériennes parmi les nations qui comptent sur le continent. L’équipe entame en effet un stage décisif, ponctué par deux tests amicaux contre le Kenya les 26 et 30 novembre au stade Mustapha-Tchaker de Blida, deux rendez-vous qui serviront de révélateur avant les échéances majeures de 2025.
Dès leur arrivée, les joueuses ont été placées dans un cadre exigeant. Le premier groupe, déjà sur place dans l’après-midi, a eu droit à une séance de récupération destinée à effacer les traces du voyage et permettre une mise en route progressive. Le reste de l’effectif a enchaîné avec une session complète, preuve que le staff veut maintenir un cadre compétitif où aucune minute n’est laissée au hasard.
Dans la nuit, les dernières convoquées ont rallié Sidi Moussa. À peine arrivées, elles ont été soumises aux indispensables examens médicaux qui conditionnent leur participation. Un protocole strict, mais conforme à la volonté de disposer d’un groupe homogène physiquement et mentalement avant d’aborder les deux matches face au Kenya.
Mardi, le programme montera encore d’un cran : deux séances au menu, dont un entraînement intensif prévu à 16h00 et précédé d’une zone mixte. Cette organisation traduit une certitude du staff : l’équipe doit enchaîner les automatismes et hausser le niveau d’exigence pour tenir tête à des adversaires africains de plus en plus préparés.
Ces tests contre le Kenya permettront surtout au sélectionneur d’observer ses joueuses dans un contexte proche de la compétition, de mesurer l’état de forme, d’ajuster les schémas de jeu et de trancher sur les postes clés. Avec une nouvelle génération ambitieuse et un staff déterminé à imposer une discipline de travail moderne, l’Algérie féminine aborde un moment charnière de son développement.


































