Algérie Foot – L’ex ailier de l’équipe d’Algérie sous Djamel Belmadi, Adam Ounas, quitte Al Sadd et compromet son avenir, tandis qu’Atal débute fort.
L’aventure d’Adam Ounas avec le club qatari d’Al-Sadd semble avoir pris fin, à peine six mois après son arrivée. L’international algérien ne figure pas dans la liste des joueurs convoqués pour le stage de préparation en Espagne, prévu à Malaga jusqu’au 4 août prochain. Ce choix technique envoie un signal clair quant à sa mise à l’écart pour la saison 2025/2026, confirmant ainsi son départ du club, où il n’aura jamais réellement trouvé sa place.
Arrivé en février dernier en provenance du LOSC Lille, Ounas n’a pas su convaincre le staff qatari. En raison notamment de ses fragilités physiques récurrentes, il n’a disputé que cinq rencontres officielles, toutes en Ligue des champions asiatique, inscrivant un unique but. Non inscrit dans la liste locale en raison du quota déjà atteint de joueurs étrangers – fixé à sept par le règlement du championnat qatari –, l’ailier de 28 ans a été relégué à un rôle secondaire. Sans surprise, la direction d’Al-Sadd a décidé de ne pas prolonger son contrat, arrivé à expiration cet été.
Désormais libre, Adam Ounas devra vite rebondir. Son nom a été évoqué du côté de la Ligue 1, notamment à Paris FC, promu cette saison, mais aussi en Algérie, où la rumeur l’annonce du côté du MC Alger. Des destinations qui pourraient relancer une carrière freinée par les blessures et marquée par une instabilité chronique depuis son départ de Naples.
À l’inverse, son compatriote Youcef Atal, arrivé cet été à Al-Sadd, a entamé le stage de Malaga avec ambition. L’ancien Niçois espère retrouver régularité et confiance, après des saisons en demi-teinte en France. En pleine préparation, Atal vise une saison sans pépins physiques, pour rester dans les petits papiers de Vladimir Petkovic, en vue des échéances cruciales de l’équipe d’Algérie : les qualifications pour la Coupe du Monde 2026 en septembre, suivies de la CAN 2025 au Maroc.
Deux trajectoires qui illustrent la fine ligne entre espoir de renouveau et crainte d’un déclin prématuré. Pour Ounas, l’urgence est à la relance ; pour Atal, le défi est celui de la constance.
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