Algérie Foot– Après le match Algérie – Ouganda, Ali Bencheikh n’a pas hésité à pointer du doigt certaines failles de l’équipe nationale algérienne. Sur le plateau d’Elheddaf TV, l’ancien international n’a pas mâché ses mots : « Il y a des joueurs qui n’ont pas leur place en équipe nationale d’Algérie. Quatre joueurs ne bougent pas du onze alors qu’ils ne sont pas au top. En nous impactant en Coupe d’Afrique, qu’allons-nous dire ? Il faut faire des changements avant que ce ne soit trop tard. »
Bencheikh a mis en avant un phénomène qu’il qualifie de “lqonta”, une véritable boule d’angoisse ressentie notamment lors des premières mi-temps. Selon lui, cette pression psychologique affecte la fluidité du jeu et limite la capacité de l’Algérie à imposer son rythme. « On nous créé lqonta surtout lors des premières mi-temps », a-t-il ajouté, soulignant que la nervosité et les mauvaises habitudes tactiques peuvent coûter cher à l’équipe dans les grandes compétitions.
L’ancien milieu de terrain a également insisté sur l’importance de renouveler le groupe. La présence prolongée de certains titulaires, malgré un niveau parfois insuffisant, freine le développement de nouvelles options et empêche l’émergence de talents capables d’apporter un souffle nouveau. « Il faut oser faire des changements, expérimenter et donner leur chance aux jeunes. Le temps presse si l’on veut rester compétitif », a-t-il précisé.
Le contexte de ces critiques n’est pas anodin. Face à l’Ouganda, l’Algérie a su l’emporter 2-1, mais la prestation globale a laissé transparaître des lacunes dans la gestion du jeu et la concentration. Le gardien de l’équipe a même encaissé un but gag, révélateur de certains automatismes défaillants et d’une concentration fluctuante sur le terrain. Pour Bencheikh, ces éléments montrent que l’équipe nationale ne peut pas se reposer uniquement sur ses stars ou ses habitudes, surtout avec la CAN 2025 à l’horizon.
“Je suis content pour Amoura. On a parlé de son cas, alors qu’il ne jouait pas”, a-t-il affirmé. “Pour le cas de Chiakha, on veut bien le voir à l’œuvre, afin de pouvoir le juger”, a-t-il conclu.
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