Algérie Foot – Djamel Belmadi a commis une erreur fatale, que ne doit pas refaire son remplaçant en équipe d’Algérie.
Alors que la Fédération algérienne de football (FAF) s’efforce de garantir que le prochain sélectionneur soit bien entouré par des personnes de la grande famille du football algérien, afin de ne pas perdre les acquis et de construire quelque chose de solide autour de l’équipe nationale, il est clair que le prochain entraîneur devra apporter sa propre touche personnelle et sa propre philosophie. Cette dernière ne sera pas nécessairement similaire à celle de son prédécesseur.
En octobre dernier, le Centre de Documentation de la FAF a publié un numéro spécial du magazine FAFMAG pour célébrer les cinq ans de Djamel Belmadi en tant que sélectionneur national. Ces cinq années ont été marquées par des succès mais aussi par des échecs, surtout à partir de 2022 jusqu’à la fin de son mandat. Pendant cette période, Belmadi a dirigé 55 matchs, auxquels il faut ajouter 11 rencontres jusqu’à sa dernière partie à Bouaké contre la Mauritanie, qui a mis fin à son mandat.
Au total, Belmadi a dirigé 66 matchs à la tête de l’équipe nationale, dépassant ainsi Mekhloufi pour devenir le deuxième entraîneur le plus expérimenté de l’histoire de l’EN, mais restant loin derrière Cheikh Saâdane et ses 72 matchs.
Durant ses cinq années et demie à la tête de l’équipe nationale, Belmadi a souvent été critiqué, même après avoir remporté la CAN en Égypte. Pendant la période de la Covid-19, il a eu du mal à renouveler son groupe et à intégrer de nouveaux joueurs, préférant conserver les joueurs qui avaient connu le succès précédemment. Malgré quelques ajustements tardifs, certains joueurs ont été ignorés au profit d’autres, ce qui a suscité des questions et des débats parmi les supporters. Par exemple, des joueurs comme Zineddine Ferhat ont été négligés, même lorsque leurs performances en club étaient bonnes.
Belmadi a également été critiqué pour sa gestion des joueurs et des sélections, en marginalisant certains éléments qui auraient pu contribuer à l’équipe nationale. Malgré l’utilisation d’un grand nombre de joueurs, près de 90 au total, certains n’ont eu que peu d’opportunités de jouer. Certains joueurs ont été appelés puis écartés sans explication, ce qui a alimenté les frustrations et les interrogations. Le cas de Brahimi Yacine est particulièrement notable, son exclusion semblant être due à des raisons personnelles plutôt qu’à des considérations sportives.
Avec l’arrivée d’un nouveau sélectionneur, de nombreux joueurs voient cette période de transition comme une opportunité de relancer leur carrière internationale. Des joueurs comme Abdelli, Boulaya, Sayoyd et bien d’autres espèrent attirer l’attention du nouveau staff technique. Même des joueurs qui ont eu des désaccords avec Belmadi, comme Saïd Benrahma, voient cette période comme une chance de
Il est à signaler que, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, s’apprête à entreprendre un voyage crucial vers l’Europe dans les prochaines heures. Son objectif : finaliser le processus de recrutement du nouvel entraîneur qui dirigera l’équipe nationale de football algérienne, en remplacement de l’ancien sélectionneur Djamel Belmadi.
Cette décision intervient après l’échec des négociations avec Carlos Queiroz, ancien sélectionneur du Portugal, en raison des critiques virulentes émises à son encontre sur les réseaux sociaux. Malgré son enthousiasme initial, les circonstances l’ont amené à contacter le président de la FAF pour présenter ses excuses et décliner l’offre algérienne.
Ainsi, selon des sources internes à la FAF, Walid Sadi prévoit de se rendre en Europe pour conclure un accord avec le nouvel entraîneur pressenti. Deux noms circulent avec insistance : José Peseiro, actuel entraîneur de l’équipe nationale du Nigeria, et Vladimir Petkovic, ancien sélectionneur de l’équipe nationale suisse. Les discussions sont avancées avec ces deux techniciens, et un modèle de contrat a déjà été envoyé, précisant la durée du contrat, les objectifs à atteindre, ainsi que la rémunération proposée.
Sur le plan financier, la FAF a proposé un salaire mensuel de 80 000 euros aux deux candidats, pouvant éventuellement atteindre jusqu’à 100 000 euros, bien en deçà des 208 000 euros mensuels perçus par Djamel Belmadi. Cette proposition s’inscrit dans une volonté de rationalisation des dépenses de la FAF tout en offrant des conditions financières attractives aux entraîneurs potentiels.
Ce changement d’entraîneur intervient à un moment crucial pour l’équipe nationale algérienne, qui cherche à se reconstruire après une période de résultats décevants et de départs de plusieurs joueurs clés. L’objectif est de donner un nouvel élan à l’équipe et de préparer au mieux les prochaines échéances, notamment les qualifications pour la Coupe du Monde 2026.
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