Algérie Foot – La FAF est-elle vraiment menacée par la FIFA, tout comme c’est le cas de la fédération tunisienne ?
Contrairement à certaines rumeurs relayées sur les réseaux sociaux, visant visblement à nuire à la FAF et à l’équipe d’Algérie, la FIFA n’a en aucun cas menacé la fédé algérienne. L’affaire Belmadi ayant été réglée à l’amiable, il n y avait donc aucune raison pour que l’instance gérée par Walid Sadi soit menacée.
Par ailleurs, le monde du sport en Tunisie est actuellement en attente, dans l’attente de connaître le sort de la Fédération Tunisienne de Football, après le report des élections qui devaient avoir lieu le 9 mars prochain, suite à la décision prise par la commission d’appel de rejeter toutes les listes candidates pour non-conformité aux conditions légales.
Le site “Al Araby” a obtenu des déclarations du président du comité supervisant les élections, M. Ahmed Kendara, pour connaître les derniers développements sur le sujet. Au début de son intervention, il a souligné que la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a récemment adressé une lettre officielle à son homologue tunisien, demandant des explications concrètes sur le report des élections et tous les détails des décisions légales prises par les comités de la fédération tunisienne ces derniers temps. La FIFA aurait menacé la FTF de sanctions, si les préconisations de la fédération internationale de football n’étaient pas respectées.
Kendara a révélé que la Fédération Tunisienne a répondu à la lettre de la FIFA avec toutes les données requises, déclarant : “Par la suite, la FIFA déterminera la voie à suivre, et il est probable qu’ils demanderont à la Fédération Tunisienne de fixer une nouvelle date pour les élections et d’ouvrir la période de dépôt des candidatures dans un délai précédant les élections de 40 jours. Je m’attends également à ce que la période de gestion actuelle de la Fédération soit prolongée jusqu’à la tenue des élections. Je n’envisage pas la possibilité de nommer un comité intérimaire pour superviser sa gestion, car la FIFA suit généralement le principe de continuité pour garantir la stabilité des structures sportives dans de telles situations.”
D’autre part, Kendara a nié que la Commission électorale indépendante ait subi des pressions du ministère de la Jeunesse et des Sports tunisien pour faire échouer le processus électoral de l’entité qui supervise le football dans le pays, contrairement à ce qui a été suggéré dans certains médias locaux, qui ont accusé le ministre Kamel Deguiche d’interférer dans le travail des comités de la fédération.
La Commission indépendante a initialement rejeté la liste du candidat, Sami Latif, en raison de son non-respect des conditions, et a accepté les candidatures de Jalal Ben Taqiya et Maher Ben Issa, avant que la commission d’appel de la fédération ne rejette toutes les listes, annulant ainsi les élections, ce qui a créé une situation de confusion dans le paysage footballistique tunisien.
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