La sélection nationale algérienne s’apprête à vivre une fin d’année intense, marquée par une préparation accélérée avant l’entrée en lice dans la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. L’information, révélée par le journaliste Hafid Derradji, confirme que l’Algérie disputera deux rencontres amicales dans le pays, face à des équipes qui participeront elles aussi à la CAN. Cette décision vise à offrir aux joueurs un contexte compétitif réaliste, fidèle aux exigences d’un tournoi continental où aucun détail ne peut être laissé au hasard. La Fédération algérienne de football souhaite ainsi mettre l’équipe nationale dans les meilleures conditions possible, en tenant compte d’un calendrier resserré et d’une pression grandissante autour de la performance attendue.
Ces deux matchs amicaux en Algérie constitueront une occasion précieuse pour le staff technique d’observer son groupe dans des conditions proches de la compétition, d’évaluer l’état de forme des cadres et de mesurer l’intégration des nouveaux appelés. Le choix d’affronter exclusivement des adversaires qualifiés pour la CAN n’est pas anodin : l’objectif est de tester l’équipe dans des oppositions réalistes, caractérisées par de l’intensité, de la rigueur tactique et des profils similaires à ceux rencontrés durant le tournoi. Les sélections sollicitées devraient disposer de leurs éléments les plus compétitifs, ce qui représente une opportunité idéale pour jauger la préparation de l’Algérie, tout en évitant les pièges des rencontres face à des équipes réorganisées ou expérimentales.
Ces matchs permettront également au sélectionneur de travailler sur la cohésion, un facteur essentiel dans une équipe où certains postes restent encore soumis à concurrence. La dynamique collective sera au cœur de ces répétitions générales, puisque les dernières sorties ont mis en lumière des ajustements nécessaires dans plusieurs secteurs du jeu. Le staff technique profitera de ces rendez-vous pour affiner les circuits de passes, stabiliser un onze type et renforcer les automatismes qui font parfois la différence lors des moments décisifs d’une CAN. L’environnement local, la ferveur des supporters algériens et la familiarité avec les stades du pays offriront également un cadre idéal pour stimuler la motivation du groupe.
L’annonce de Hafid Derradji intervient dans un contexte où les supporters attendent des signes rassurants concernant la préparation de leur équipe nationale. L’Algérie, qui souhaite effacer les déceptions des précédentes éditions, entend construire un projet stable, centré sur la compétitivité et la discipline tactique. Ces deux matchs amicaux organisés en Algérie représentent donc une étape stratégique, pensée pour permettre au groupe d’aborder la compétition avec confiance et détermination. Le choix d’adversaires déjà qualifiés pour la CAN confirme par ailleurs la volonté de la FAF de ne pas laisser place à l’improvisation, privilégiant une préparation concrète plutôt qu’un simple rodage symbolique.
L’enjeu principal sera de gérer ces rencontres de manière intelligente : éviter les blessures, optimiser la charge physique et tirer des enseignements précis sans pour autant révéler l’intégralité du plan de jeu qui sera déployé lors de la compétition. Chaque minute comptera, chaque détail fera partie du travail d’orfèvre nécessaire pour présenter une sélection prête à rivaliser avec les meilleures nations du continent. Les deux matchs amicaux annoncés constituent ainsi bien plus qu’une simple formalité : ils seront le dernier baromètre avant l’entrée dans une CAN où l’Algérie cherchera à renouer avec les sommets.


































