Algérie Foot – La Fédération algérienne de football (FAF) compte engager une procédure en justice sur des anomalies réglementaire constatées dans le contrat qui lie l’équipe d’Algérie au représentant de l’équipementier Adidas France, la société S2F en l’occurrence. Un dossier fourni en preuves et documents comptables aurait été transmis au ministre de la Jeunesse et des Sports et celui de la Justice, selon des sources concordantes. Une enquête serait ouverte incessamment.
En effet, la genèse de ce dossier remonte à plus de trois ans. Ledit contrat de quatre ans, entre la direction de la FAF à l’époque et une entreprise franchisée de la marque sportive, a été signé, en janvier 2019 à Paris. Le lieu de la matérialisation de l’accord est en soit une irrégularité, selon les experts de la réglementation en la matière. Le problème réside dans le fait que la FAF avait conclu le sponsoring avec un représentant d’Adidas à Paris alors que l’Algérie est incluse dans la zone MENA (Middle East and North Africa). Ses contrats doivent être paraphés avec Adidas Dubai.
« Le contrat est sous la licence Adidas France, sauf que l’équipementier n’a pas pris à sa charge la distribution du maillot en France, confiée à un sous-traitant », ont relayé plusieurs médias . Ce dernier n’a donc pas le droit, d’ouvrir une boutique officielle des équipements d’Adidas pour les équipes sponsorisées en Algérie parce qu’il n’est pas installé dans la zone Mena. De plus, le montant de la dotation annuelle, environ 1,9 million d’euro, suscite le scepticisme car anormalement élevé. Il est fort possible que la direction actuelle de la FAF n’envisageait pas le renouvellement du contrat, avec son actuelle interface avec l’équipementier allemand, à son expiration en janvier 2023.
Des rumeurs ont, néanmoins, bruissé sur une potentielle rupture de l’accord sur l’initiative de l’autre partie, après l’élimination de l’équipe nationale du mondial di Qatar.
Lire également :
Un énorme coup de théâtre survient en équipe d’Algérie