Algérie Foot – La succession de Djamel Belmadi étant ouverte en équipe d’Algérie, des entraineurs semblent bouder Walid Sadi, président de la FAF.
Selon des sources proches de la FAF, depuis la confirmation du départ de l’entraîneur algérien Djamel Belmadi, la maison de la FAF (Fédération Algérienne de Football) a reçu des candidatures du monde entier, y compris de pays qui ne possèdent pas l’expérience du monde du football comme l’Algérie. Cependant, la remarque que nous avons recueillie de ces mêmes sources est que ces candidatures ne comprennent pas de noms d’entraîneurs algériens, y compris ceux de la diaspora, tels que Madjid Bougherra, Djamel Mesbah, Adel Amrouche, et d’autres.
Au cours des vingt dernières années, seuls trois entraîneurs algériens ont dirigé les Verts, à savoir Rabah Saâdane, considéré comme le meilleur entraîneur local qui a connu de longs succès et a contribué à qualifier les Verts pour la Coupe du Monde à trois reprises. Il y a aussi Abdelhak Benchikha, qui a échoué dans sa mission avec des résultats décevants à l’époque de Karim Ziani et Antar Yahia, et enfin, la période de Djamel Belmadi, qui a connu une fin très négative après avoir chuté malgré la présence d’armes redoutables de talents. Malgré de nombreux entraîneurs européens ayant dirigé les Verts, ils ont été décevants en général. L’Algérie n’a jamais remporté la Coupe africaine avec un entraîneur algérien, et elle ne s’est jamais qualifiée pour la Coupe du Monde, sauf sous la direction de Vahid Halilhodžić.
Qu’est ce qui aurait incité ces coachs à ne pas postuler en équipe d’Algérie ? Ce serait surtout le fait que la FAF ait ouvertement annoncé qu’elle comptait recruter un entraineur étranger au CV étoffé, pouvant faire la différence en Afrique, à la place du partant Belmadi qui aurait refoidi les entraineurs locaux, ainsi que les binationaux.
Lire également :
Equipe d’Algérie : un pays ” ami ” barre la route à Walid Sadi