Algérie Foot – La Fédération Algérienne de Football (FAF) se retrouve dans une situation délicate après l’élimination précoce de l’équipe nationale lors de la Coupe d’Afrique des Nations, et les tensions avec l’entraîneur en chef, Djamel Belmadi, ne font qu’aggraver les choses. La FAF a exprimé son désir de mettre fin au contrat de Belmadi, mais les choses ne se passent pas aussi facilement que prévu.
Belmadi, pour sa part, refuse catégoriquement une rupture de contrat à l’amiable. Son principal point de désaccord réside dans les termes financiers de cette rupture. Il réclame la totalité des salaires restants sur son contrat, ce qui s’élève à près de 7 millions d’euros. Une somme colossale que la FAF est réticente à débourser.
Cependant, la FAF ne cède pas aux demandes de Belmadi. Selon la loi en vigueur et les règles de la FIFA, en cas de rupture de contrat, un entraîneur ne peut prétendre qu’à six mois de salaire, ce qui dans le cas de Belmadi équivaudrait à environ 1,2 million d’euros. Cette somme est bien loin des 7 millions d’euros espérés par l’entraîneur.
La situation semble donc dans l’impasse. Belmadi, tout en exprimant son mécontentement, se retrouve face à un mur légal et réglementaire qu’il lui est difficile de contourner. Bien qu’il puisse se plaindre à la FIFA, les chances d’obtenir gain de cause dans cette affaire semblent minces, étant donné que les règles sont claires à ce sujet.
Pour la FAF, trouver un terrain d’entente avec Belmadi devient une priorité, afin de clore cette affaire de la manière la plus bénéfique pour toutes les parties impliquées. En attendant, l’équipe nationale algérienne reste sans entraîneur, et des décisions importantes doivent être prises pour assurer son avenir et sa compétitivité sur la scène internationale.
Lire également :
Viré par l’Algérie, Djamel Belmadi se voit offrir un pont d’or par une équipe