Algérie Foot – Plusieurs cadres et tauliers de l’équipe nationale d’Algérie ont déçu face à la Suède : voici les grands perdants de cette trêve.
La défaite de l’équipe nationale d’Algérie face à la Suède (3-4) en amical, lors de la trêve de mars, a laissé des traces profondes dans les esprits des supporters comme dans l’analyse du staff technique. Ce revers, concédé au terme d’un match au scénario imprévisible, a mis en lumière les lacunes individuelles de plusieurs cadres de la sélection. Le gardien Anthony Mandrea, très attendu pour confirmer ses bonnes prestations passées, a déçu. Coupable d’erreurs de jugement et d’interventions mal maîtrisées, il porte une lourde part de responsabilité sur deux des quatre buts encaissés. Son manque de sérénité dans les moments décisifs pose question et fragilise sérieusement sa position dans la hiérarchie des portiers.
Autre joueur ayant perdu gros lors de cette trêve : Mohamed Farsi. L’arrière droit de Columbus Crew, reconverti international algérien après un passage chez les U23 canadiens, a souffert face à la vivacité des attaquants suédois. Mal à l’aise dans un système défensif qui ne correspond pas à celui qu’il connaît en MLS, Farsi a affiché une fébrilité inquiétante, notamment dans ses duels. Ce manque d’assurance pourrait profiter à un certain Youcef Atal, dont le retour en forme se précise.
Said Benrahma, lui, a une nouvelle fois déçu. L’ex-joueur de l’Olympique Lyonnais, en difficulté ces derniers mois, n’a jamais semblé trouver le bon rythme. Lent dans ses enchaînements, brouillon dans ses décisions, il n’a pas réussi à dynamiser le couloir gauche ni à peser offensivement. L’éventuelle réintégration de Youcef Belaïli, bien plus tranchant, pourrait le reléguer au second plan dans les choix de Vladimir Petkovic. Mais Benrahma n’est pas le seul cadre sur la sellette.
En effet, Riyad Mahrez, capitaine emblématique des Verts, a lui aussi été pointé du doigt. Fantomatique par moments, dépassé par l’intensité du match, il a été remplacé en seconde période, provoquant l’incompréhension de certains, mais aussi l’approbation d’autres, lassés de ses prestations sans éclat. Quant à Aïssa Mandi, censé incarner l’assurance en défense centrale, il a semblé constamment en retard et souvent dépassé dans ses anticipations, contribuant au déséquilibre général de la ligne défensive.
Cette contre-performance collective sonne comme un avertissement sérieux. Plusieurs cadres historiques semblent en fin de cycle, tandis que de nouvelles têtes frappent à la porte. Le sélectionneur Vladimir Petkovic devra rapidement trancher pour rebâtir une équipe compétitive en vue des prochaines échéances.
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