Le verdict est tombé, et il ne laisse plus place au moindre doute : Houssam Eddine Mrezigue ne rejoindra l’équipe d’Algérie A’ qu’à partir du troisième match de la Coupe arabe FIFA Qatar 2025, prévu le 9 décembre contre l’Irak. Un coup dur pour Madjid Bougherra, qui espérait jusqu’à la dernière minute pouvoir compter sur son milieu récupérateur dès le début du tournoi.
Depuis plusieurs jours, l’incertitude planait autour de la disponibilité du joueur du Dinamo Makhatchkala. Bougherra, conscient de l’importance de Mrezigue dans son schéma de jeu, avait multiplié les discussions et espérait un assouplissement du club russe. Mais la réponse est finalement tombée, nette et catégorique : le Dinamo refuse de libérer le joueur avant le 9 décembre, date à laquelle il sera autorisé à rejoindre le groupe algérien. Une décision ferme, sans possibilité de négociation.
Ce refus prive donc l’équipe d’Algérie d’un élément clé au milieu de terrain pour ses deux premiers matchs : contre le Soudan, ce mercredi, puis face au Bahreïn, trois jours plus tard. Deux rendez-vous importants dans un groupe où chaque point compte, et où l’entrée en matière conditionne bien souvent la dynamique d’un tournoi. L’absence de Mrezigue obligera Bougherra à revoir certaines combinaisons, notamment dans la récupération et l’équilibre du milieu, secteur dans lequel le joueur apporte habituellement volume, agressivité et intelligence tactique.
La situation n’est pas une surprise totale. Plusieurs médias, dont La Gazette du Fennec, avaient anticipé ce scénario, bien que le sélectionneur national gardait l’espoir d’un retournement. Mais du côté russe, le message a été clair dès le début : Mrezigue ne quittera pas le club avant la date convenue, invoquant ses engagements locaux et son importance dans la rotation de l’équipe.
Pour le joueur, cette attente forcée est évidemment frustrante. Désireux de défendre les couleurs nationales dans une compétition où il aurait pu jouer un rôle majeur, Mrezigue devra suivre ses coéquipiers à distance durant les deux premières journées. Ce n’est qu’à partir du troisième match, face à l’Irak, qu’il pourra enfin apporter son impact, son activité et sa lecture du jeu si précieuse à l’équipe.
En attendant son arrivée, l’Algérie devra se montrer solide et créative pour compenser cette absence. Bougherra, qui n’a jamais perdu un match en compétition officielle depuis qu’il dirige la sélection A’, devra trouver les solutions adéquates pour maintenir cette dynamique positive.
Le retour de Mrezigue lors du troisième match pourrait alors s’avérer décisif pour la suite du parcours des Verts.



































