Algérie Foot – Un détail bloque un entraineur emblématique et l’empeche de prendre en charge la barre technique de l’équipe d’Algérie.
Initialement, la Fédération algérienne de football (FAF) avait envisagé le retour de Vahid Halilhodzic, compte tenu de sa connaissance des joueurs actuels. Cependant, d’autres candidats ont également été pris en considération, et la compétition pour le poste s’est intensifiée, avec de nombreux postulants rêvant de diriger des joueurs de renommée mondiale comme Riyad Mahrez.
La commission ad hoc, chargée de sélectionner une short-list de candidats, a établi certains critères pour guider sa décision. En plus de suivre les joueurs locaux et de soutenir les entraîneurs locaux, le prochain entraîneur devra également être proche du championnat algérien. De plus, l’aspect financier jouera un rôle crucial, la FAF cherchant à réduire les coûts après les dépenses élevées de la précédente direction.
Un autre critère important est l’âge du prochain entraîneur, car les objectifs de l’équipe s’inscrivent dans le moyen terme. Avec une Coupe du Monde à préparer dans environ deux ans et demi, la FAF recherche un candidat capable de résister à la pression et d’être actif sur tous les fronts.
Selon une source proche de la FAF, l’âge sera un facteur déterminant dans le choix final, ce qui signifie que les candidats plus âgés, comme Vahid Halilhodzic, pourraient être désavantagés. Bien que ces entraîneurs aient une expérience considérable, la FAF privilégie des candidats plus jeunes, tels que Peseiro ou Petkovic, jugés plus aptes à mener à bien le projet à moyen terme.
Nouveau coach de l’équipe d’Algérie : Boualem Laroum précise
Boualem Laroum, membre de ladite commission, a déclaré : “On a étudié plusieurs CV, et on a fini par choisir 6 profils qui correspondent techniquement à l’équipe d’Algérie. D’autres critères seront également pris en compte.” Il a également souligné qu’il ne serait pas rémunéré pour cette mission d’aide à la sélection du nouveau sélectionneur de l’équipe d’Algérie.
“L’entraîneur doit connaître le continent africain, maîtriser la communication et avoir une philosophie de jeu adaptée à l’équipe d’Algérie”, a-t-il ajouté concernant les conditions requises. Il a également mentionné que des informations supplémentaires ont été obtenues grâce à des sites spécialisés et à leurs connaissances. Sur la question de savoir si une autre réunion était prévue pour proposer un seul nom à Walid Sadi, il a répondu : “Le travail technique a été fait, mais nous sommes toujours là, si besoin.”
Interrogé sur le salaire du nouveau coach, Laroum a affirmé que cela ne le concernait pas. Il a également répondu concernant l’absence des CV des entraîneurs locaux : “La porte était ouverte pour tout le monde.” Il a souligné que certains entraîneurs locaux, ayant remporté une coupe U17, se considéraient comme des entraîneurs, mais il a rappelé que l’équipe d’Algérie n’était pas un terrain pour faire des tests et qu’il fallait donc respecter le pays.
Cette démarche de la FAF témoigne de sa volonté de trouver le candidat idéal pour diriger l’équipe nationale algérienne, en prenant en compte des critères techniques, tactiques et de communication, ainsi que des considérations plus larges sur l’expérience et la connaissance du continent africain.
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