Algérie Foot– L’équipe d’Algérie a récemment validé son ticket pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025, prévue au Maroc. Après une victoire cruciale contre le Togo (1-0) le 14 octobre, les joueurs ont assuré leur place lors des éliminatoires, réalisant ainsi un objectif initial. Cependant, les attentes des dirigeants de la Fédération algérienne de football (FAF) pour le sélectionneur national, Vladimir Petkovic, vont bien au-delà de cette qualification.
La qualification à la CAN 2025, bien que réjouissante, n’est qu’une étape dans un projet ambitieux. En effet, à la signature de son contrat avec la FAF en mars dernier, Petkovic a compris que son mandat ne se limitait pas à atteindre la phase finale de la compétition. Cela fait suite à des performances décevantes lors des deux dernières éditions de la CAN, où l’Algérie n’a pas réussi à dépasser le premier tour. En 2021 et 2022, les Fennecs ont été éliminés sans gloire, un constat qui pèse lourdement sur les attentes actuelles.
Malgré une rumeur persistante concernant une prime de 100 000 euros pour la qualification, démentie par le porte-parole de la FAF, Saïd Fellak, il est clair que l’approche de la fédération envers Petkovic est axée sur des résultats concrets. En effet, cette prime supposée ne faisait pas partie des clauses contractuelles, ce qui soulève la question de la nature des objectifs fixés.
La FAF a mis la barre haut pour Petkovic. Selon des sources proches de la fédération, l’objectif principal est de passer le premier tour, mais également de viser plus loin dans le tournoi. Les résultats passés de l’équipe ont été décevants : les Fennecs ont été éliminés dès le premier tour de la CAN 2017 au Gabon, de celle de 2013 en Afrique du Sud, ainsi que de la CAN 2021 et 2022. La seule lueur d’espoir remonte à 2019, année où l’équipe a été sacrée championne, battant le Sénégal en finale (1-0). Cette dynamique a créé une pression immense sur Petkovic pour éviter de nouvelles humiliations.
Dans ce contexte, les attentes de la FAF sont claires : Petkovic doit non seulement garantir que l’équipe ne se fasse pas éliminer dès le premier tour, mais il doit également envisager une progression vers les quarts de finale et au-delà. Le porte-parole de la FAF a même mentionné qu’il existe un barème de primes en fonction des performances durant la phase finale de la CAN 2025. Les détails des montants n’ont pas encore été révélés, mais l’incitation à atteindre des objectifs précis est manifeste.
Le défi qui attend Vladimir Petkovic lors de cette prochaine édition de la CAN est colossal. Les enjeux sont doubles : d’une part, éviter une nouvelle élimination précoce, et d’autre part, redorer le blason d’une équipe nationale qui, malgré son palmarès, a connu des moments difficiles sur la scène continentale. La pression sera également renforcée par la qualification pour la Coupe du monde 2026, un autre objectif crucial pour Petkovic. Les résultats de la CAN 2025 seront scrutés de près, car ils détermineront en grande partie la trajectoire de l’équipe en vue des compétitions futures.
L’entraîneur doit donc s’attaquer à plusieurs défis. D’abord, il doit restaurer la confiance des joueurs, qui ont souffert de leurs échecs récents. Ensuite, il devra mettre en place une stratégie qui maximise les talents de son équipe. Avec des joueurs de classe mondiale à sa disposition, Petkovic a les outils nécessaires pour réussir, mais il lui faudra les orchestrer efficacement.
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