Algérie Foot – En refusant l’Algérie pour la France, Rayan Cherki découvre une réalité brutale : la concurrence l’étouffe et son statut s’effrite déjà.
Rayan Cherki rêvait de franchir un cap en quittant l’Olympique Lyonnais pour rejoindre Manchester City. Et sportivement, le pari semblait réussi : sous les ordres de Pep Guardiola, il a su se frayer une place dans la rotation, cumulant 13 matchs, 4 buts et 4 passes décisives. Des performances suffisamment convaincantes pour attirer l’attention de Didier Deschamps, qui lui a offert ses premières minutes chez les Bleus.
Mais très vite, l’euphorie est retombée. Après des débuts étincelants – un but et une passe décisive face à l’Espagne –, le milieu offensif de 22 ans a livré un rassemblement de novembre plus discret, beaucoup moins tranchant. Un passage à vide qui n’a pas échappé aux commentateurs, certains se montrant même particulièrement sévères. Parmi eux, Raymond Domenech, ancien sélectionneur des Bleus, n’a pas mâché ses mots en évoquant l’avenir international du joueur.
Pour Domenech, la sentence est sans appel : Cherki n’a “aucune chance” d’être du voyage pour la Coupe du monde 2026. Le consultant estime qu’il est désormais dépassé par la concurrence incarnée par Maghnes Akliouche, Michael Olise ou encore Christopher Nkunku. Des propos qui ont immédiatement fait réagir, d’autant que le joueur avait déjà suscité de vives critiques en Algérie pour avoir écarté l’idée de jouer pour les Fennecs malgré les appels insistants et une forte attente du public.
Quand le rêve bleu devient un parcours semé d’embûches
En choisissant la France, Cherki savait qu’il rejoignait l’une des sélections les plus concurrentielles du monde. Mais il constate désormais que chaque match, chaque minute, chaque geste est scruté. Ses hésitations récentes lui ont valu un rappel brutal : au plus haut niveau, rien ne pardonne.
Pendant ce temps, en Algérie, certains observateurs ne manquent pas d’y voir un symbole : après avoir tourné le dos aux Verts, Cherki se retrouve déjà en difficulté chez les Bleus. Un “retour de bâton” qui alimente les débats… et qui pourrait le hanter longtemps si sa situation ne s’améliore pas rapidement.
































