Algérie Foot– Après avoir assuré leur place à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, l’équipe nationale d’Algérie se prépare désormais pour la suite des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Ces rencontres, prévues en mars 2025, se dérouleront dans un contexte particulier : le mois de ramadan. Cette période sacrée pour les joueurs musulmans apportera son lot de défis, notamment sur le plan physique, un paramètre que le sélectionneur Vladimir Petkovic n’a jamais eu à gérer dans sa carrière.
Le premier obstacle pour les Fennecs sera leur déplacement à Gaborone, où ils affronteront une équipe botswanaise réputée pour son engagement physique. Ce match pourrait être programmé en plein après-midi, une stratégie souvent adoptée par les adversaires pour exploiter la chaleur accablante et l’humidité, des conditions particulièrement éprouvantes pour des joueurs en plein jeûne.
La gestion des efforts et la récupération seront primordiales. Le staff technique algérien devra redoubler de vigilance concernant l’alimentation et l’hydratation des joueurs, surtout lors de la période entre l’Iftar (rupture du jeûne) et le Suhoor (repas pré-dawn). Une mauvaise préparation pourrait amplifier les séquelles du jeûne sur les performances physiques, notamment dans un environnement hostile.
Quelques jours après le duel face au Botswana, l’Algérie recevra le Mozambique pour son deuxième match. Ce dernier devrait se dérouler en soirée, après la rupture du jeûne, ce qui pourrait réduire les difficultés liées au ramadan. Toutefois, même si l’heure du coup d’envoi sera plus favorable, les joueurs auront accumulé les efforts et les effets de plusieurs jours de jeûne, rendant cette rencontre également exigeante.
Pour Petkovic et son staff, la clé résidera dans une préparation méticuleuse. Outre les ajustements tactiques habituels, une attention particulière sera accordée à la récupération et à la gestion des énergies. La collaboration avec des experts en nutrition et en performance physique sera essentielle pour maintenir un équilibre entre le respect des obligations religieuses des joueurs et l’exigence de la compétition.
Malgré ces défis, les Fennecs ont prouvé par le passé qu’ils savaient surmonter les situations difficiles. Avec une dynamique positive après leur qualification pour la CAN, ils aborderont ces deux rencontres avec détermination et ambition, conscients que la route vers la Coupe du Monde 2026 passe par une gestion optimale de ces moments-clés.
Le mois de mars sera donc une période charnière pour Petkovic et ses hommes. Plus qu’un simple test sur le terrain, ces deux rencontres seront une épreuve de résilience et d’adaptation. Si l’Algérie parvient à relever ce défi, elle enverra un signal fort à ses adversaires et renforcera ses chances de briller lors des échéances internationales à venir.
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