Algérie Foot – La conférence de presse très attendue de Djamel Belmadi au Stade Nelson Mandela le 31 décembre a été marquée par des déclarations incisives à l’encontre d’Ali Bencheikh et de son équipe.
En effet, le sélectionneur national des Fennecs n’a pas mâché ses mots, dénonçant l’hypocrisie qu’il estime entourer certaines critiques. Retour sur ces piques et les éclaircissements de Belmadi.
Un sujet évoqué depuis 5 ans
Djamel Belmadi a ouvert la séance en revenant sur un sujet qui lui tient à cœur depuis cinq ans. Il a souligné que malgré ses déclarations récurrentes, la critique qu’il adresse à certains n’a pas trouvé d’écho, jusqu’à récemment. Ses mots reflètent une frustration accumulée, mettant en lumière un désaccord persistant entre lui et une partie de la presse.
« Vous vous êtes tous offusqués, vous vous êtes entendus entre vous et vous avez crié au feu. Moi, ça fait 5 ans que j’en parle. Je n’ai jamais rencontré personne venu dire ici ce qui est dit sur un plateau. », a-t-il déclaré.
La réalité selon Belmadi
En réaction à l’idée que la presse soutient l’équipe nationale, Belmadi a contredit cette notion. Il a cité des exemples concrets, évoquant des moments où la presse algérienne n’a pas hésité à s’indigner lorsque l’Algérie était lésée, que ce soit lors des CAF Awards avec Mahrez ou avec l’USMA hors du top 3.
« Merci (au journaliste qui dit que la presse soutenait l’EN. Pour autant, et sans faire la tête de mule, la réalité est toute autre ! J’ai vu la presse algérienne s’offusquer quand nous étions lésés lors des CAF Awards, avec Mahrez ou l’USMA hors top 3. », a-t-il ajouté
Dénonciation de l’hypocrisie et de la schizophrénie
Le ton est monté lorsque Belmadi a qualifié d’hypocrisie et de schizophrénie le fait de s’offusquer des événements lors des CAF Awards, ce fut le cas d’Ali Bencheikh. Ces mots forts révèlent sa frustration face à ce qu’il perçoit comme une incohérence dans la réaction de la presse. La déclaration est non seulement une critique, mais aussi une prédiction audacieuse quant à la couverture médiatique à venir.
« Pour moi, et je le dis en sachant que ça va faire la une demain : s’offusquer de ce qui s’est passé pendant les CAF Awards, c’est de l’hypocrisie et c’est de la schizophrénie. Salut ! », a-t-il conclu.
Lire également : Amoura dans un club huppé après la CAN : mots forts de Djamel Belmadi