Algérie Foot – Le 23 janvier dernier, une onde de choc secouait le monde du football algérien avec l’annonce de la rupture du contrat entre la Fédération Algérienne de Football (FAF) et le sélectionneur national, Djamel Belmadi. Cette décision abrupte a suscité des remous au sein du staff technique, plongeant le football national dans une période d’incertitude.
À peine deux jours après l’annonce de la rupture, le staff de Belmadi avait déjà accepté la proposition de résiliation avancée par les instances dirigeantes, menées par le président de la FAF, Sadi. Le départ s’est déroulé dans une relative discrétion, les parties concernées optant pour une séparation sans éclat. Pourtant, malgré cet accord apparent, certains membres du staff ont persisté dans leurs manœuvres en coulisses, cherchant à prolonger leur séjour au sein de la sélection nationale.
Profitant des rumeurs circulant sur le désir de Sadi de reconduire certains membres du staff pour accompagner le prochain entraîneur, ces individus ont tenté de s’accrocher à leurs postes. La compétition pour ces positions stratégiques est toujours en cours, et les luttes d’influence se poursuivent dans l’ombre.
Malgré les assurances de Sadi quant à une régularisation rapide des situations contractuelles, la situation demeure tendue. La volonté de certains membres du staff de prolonger leur bail révèle les enjeux cruciaux qui sous-tendent les transitions au sein du football professionnel. Alors que le processus de sélection pour les nouveaux postes se poursuit, l’avenir de la sélection nationale reste entouré d’interrogations.
En somme, la rupture du contrat de Belmadi avec la FAF n’a pas seulement marqué la fin d’une ère, mais elle a également ouvert la voie à une période d’instabilité et de rivalités au sein du staff technique de l’équipe nationale, laissant présager des bouleversements à venir dans le paysage du football algérien.
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