Algérie Foot – Les pourparlers entre Djamel Belmadi et la Fédération Algérienne de Football (FAF) semblent dans l’impasse, mettant en lumière des tensions croissantes alors que le départ du sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie est prévu dans plus de trois semaines.
Au cœur de cette impasse se trouve un désaccord sur la compensation financière due à Belmadi pour la résiliation anticipée de son contrat. Le technicien algérien revendique toujours le paiement intégral des 35 mois de salaire restants jusqu’à décembre 2026, mais la FAF conteste cette demande, invoquant les contraintes budgétaires et les réglementations de la FIFA.
Il est à noter que selon les règles de la FIFA, en cas de résiliation de contrat, un entraîneur peut prétendre à une indemnité équivalente à six mois de salaire au maximum. Par conséquent, la demande de Belmadi excède les limites stipulées par les réglementations internationales, ce qui le place en position délicate.
Cette situation a soulevé des spéculations quant à une éventuelle escalade du conflit, Belmadi exprimant même son intention de porter l’affaire devant la FIFA si un accord n’est pas trouvé. Une telle démarche pourrait avoir des répercussions significatives sur le football algérien, tant sur le plan sportif que sur celui de l’image et des relations internationales.
Dans ce contexte, il devient impératif pour la FAF et Belmadi de trouver un terrain d’entente qui soit conforme aux règles internationales et équitable pour les deux parties. Une résolution rapide et amiable de ce différend permettrait de préserver l’intégrité du football algérien et d’éviter toute perturbation préjudiciable à l’équipe nationale, qui doit se concentrer sur ses prochains défis sportifs. En attendant, l’avenir de la sélection algérienne reste entouré d’incertitudes, avec le départ de son entraîneur emblématique et les questions persistantes concernant sa succession.
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