Algérie Foot – Devises – Belmadi, Amara, Zetchi : des détails glaçants révélés suscitent une onde de choc à travers le monde du sport et au-delà, mettant en lumière des aspects troublants jusqu’ici dissimulés dans l’ombre.
Scandale à la Fédération Algérienne de Football : Des soupçons de corruption éclaboussent d’anciens présidents, comme le rapportent nos confrères de la Gazette du Fennec.
Le football algérien secoué par un tremblement de terre : Une enquête judiciaire a été ouverte par la justice algérienne visant 14 anciens responsables de la Fédération Algérienne de Football (FAF), dont les trois derniers présidents. Ils sont accusés de graves malversations financières, notamment d’abus de fonction, de dilapidation de deniers publics, de favoritisme et de conclusion de contrats illégaux.
Des pratiques mafieuses au cœur de la FAF ? Les soupçons portent sur des salaires exorbitants perçus par certains membres de l’administration, des contrats de sponsoring douteux, des surfacturations dans des projets de rénovation et des manœuvres illégales pour avantager certains prestataires.
Zefizef, Amara et Zetchi dans le collimateur de la justice: L’ancien président de la FAF, Zetchi, est accusé de plusieurs irrégularités, notamment dans le contrat avec Adidas et la création d’une société écran pour détourner des fonds. Son successeur, Amara, est lui aussi soupçonné de malversations dans la rénovation du Centre Technique National et d’avoir accordé un salaire exorbitant à l’entraîneur Djamel Belmadi. Quant à Zefizef, il est reproché d’avoir validé cet avenant controversé, causant un important préjudice financier à la FAF.
Des millions d’euros détournés et un trou financier abyssal: Ces pratiques mafieuses ont plongé la FAF dans une situation financière catastrophique, avec un trou de 70 milliards de centimes. Les investigations en cours visent à déterminer l’ampleur des détournements et à identifier tous les responsables.
Malgré l’élimination de l’Algérie face au Cameroun lors du dernier tour qualificatif pour la Coupe du Monde 2022, Charaf-Eddine Amara a tenté de prolonger le contrat de Djamel Belmadi, alors que ce dernier était sur une série de 35 matchs sans défaite. L’enthousiasme était tel que le salaire de Belmadi a même été augmenté après les échecs à la CAN 2021 et lors des qualifications pour le Mondial 2022. Bien qu’aucun accord officiel n’ait été signé, Amara a rédigé une proposition de contrat très favorable à Belmadi, lui garantissant une indemnité importante en cas de licenciement par la FAF. La solidité apparente de la relation entre le sélectionneur et l’équipe nationale semblait exclure un tel scénario, ce qui rend cette décision d’Amara d’autant plus incompréhensible.
Un coup dur pour l’image du football algérien: Ce scandale éclabousse l’ensemble de la FAF et ternit l’image du football algérien. Les supporters attendent des réponses claires et des sanctions exemplaires à l’encontre des coupables.
Vers une restructuration profonde de la FAF ? Au-delà des poursuites judiciaires, cet épisode met en lumière la nécessité d’une restructuration profonde de la FAF pour garantir une gestion transparente et saine du football algérien.
En résumé, l’enquête en cours sur la FAF révèle un système de corruption généralisé qui a gangréné l’instance dirigeante du football algérien. Les responsables doivent répondre de leurs actes et des mesures doivent être prises pour assainir la FAF et redonner confiance aux supporters.
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