Algérie Foot– Lors de son récent passage sur Elheddaf TV, l’ancien international algérien et légende du football Ali Bencheikh n’a pas mâché ses mots en évoquant la situation actuelle du football en Algérie. Fidèle à son franc-parler, Bencheikh a abordé plusieurs sujets, critiquant les pratiques au sein de la discipline tout en adressant des messages forts à la Fédération Algérienne de Football (FAF) et aux acteurs du football local.
Ali Bencheikh a commencé par une déclaration marquante : « Il y a des gens qui idolâtrent les hommes, mais nous, nous adorons Dieu. » Une phrase qui reflète son refus des comportements qu’il qualifie de « servilisme » ou de manque d’indépendance de certains dirigeants et joueurs dans le milieu du football. Il a ensuite poursuivi en dénonçant ce qu’il considère être un environnement infesté de parasites : « Le football est plein de parasites. »
Concernant l’actuel président de la FAF et nouveau ministre algérien des sports, Walid Sadi, Bencheikh a exprimé son souhait qu’il reste en poste à long terme : « Je souhaite que Walid Sadi reste président de la FAF. » Une marque de confiance qui contraste avec ses critiques souvent acerbes envers les gestionnaires du football algérien.
Sur le terrain sportif, Bencheikh n’a pas hésité à minimiser le niveau de certains adversaires de l’équipe nationale. À propos de la récente victoire contre le Liberia, il a déclaré : « Le Liberia peut jouer contre nous pendant un an sans jamais nous battre. » Une manière pour lui de rappeler la supériorité supposée des Fennecs face à des équipes de moindre calibre.
L’ancien joueur a également critiqué les décisions concernant certains joueurs. Il a particulièrement dénoncé le traitement réservé à Amir Sayoud : « Ils l’ont méprisé. Il a joué cinq minutes, a fait un aller-retour inutile et ils l’ont renvoyé chez lui. » Selon lui, certains joueurs méritent plus de respect et de considération.
Enfin, Bencheikh a conclu en exhortant l’introduction de joueurs talentueux pour rehausser le niveau général : « Certains joueurs ne font rien, ils sont comme du jasmin : ils doivent entrer pour parfumer l’atmosphère. »
Par ces déclarations, Ali Bencheikh continue de jouer son rôle de critique passionné et direct du football algérien, tout en appelant à un véritable changement pour redorer le blason de ce sport dans le pays.
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