Algérie Foot – Le célèbre commentateur sportif Hafid Derradji s’est récemment exprimé sur les grandes échéances qui attendent l’équipe d’Algérie, notamment la Coupe arabe, la Coupe d’Afrique des nations et la Coupe du monde 2026. Dans une déclaration pleine de lucidité, il a tenu à rappeler la nécessité de garder les pieds sur terre tout en nourrissant de grandes ambitions.
« La Coupe arabe sera disputée par une sélection, la Coupe d’Afrique par une autre, et la Coupe du monde avec la sélection qui a disputé la Coupe d’Afrique. Je pense qu’il est encore trop tôt pour parler de nos chances. Nos ambitions sont grandes, certes, mais il faut observer les autres niveaux, les conditions dans la Coupe d’Afrique, et voir certains détails et aspects qui font la différence dans ce type de compétition. Mais il est obligatoire de briser la malchance et de passer au 2ᵉ tour », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité pour les Verts d’apprendre des échecs passés.
Derradji a également abordé le débat récurrent autour du poste de gardien de but, un sujet qui alimente souvent les discussions chez les supporters. Pour lui, cette polémique ne devrait pas exister : « C’est un détail très mineur qui ne devrait pas avoir d’importance, car c’est le choix de l’entraîneur de sélectionner Luca ou un autre gardien. C’est son droit, il a ses raisons. Il faut dépasser ces choses. Nous avons plus de 40 millions d’entraîneurs : si tu fais jouer Benbot, ils diront Luca. Tu fais jouer Luca, ils diront pourquoi pas Guendouz ? »
Le journaliste conclut en rappelant que seul le sélectionneur est responsable de ses choix : « C’est normal quand il s’agit du public, car à ce moment-là, ils parlent avec leur émotion. Mais pour nous, il est difficile de parler des choix de l’entraîneur. Il a 25 joueurs, c’est lui qui choisit, et c’est lui qui rendra des comptes en fonction du résultat. »
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