Algérie Foot – Le football africain se trouve actuellement à un carrefour décisif, et les récentes déclarations d’Ali Bencheikh soulignent une préoccupation croissante.
En effet, le légendaire meneur du MCA a remis en question la base sur laquelle est décerné le titre du meilleur entraîneur en Afrique. Bencheikh soulève une question cruciale : la distinction du meilleur entraîneur en Afrique devrait-elle être attribuée en fonction des performances actuelles ou des titres remportés par le coach ? Une interrogation légitime alors que le débat fait rage dans le monde du football.
Regragui, le méritant selon les performances
Selon Bencheikh, si l’on se base sur les performances, le coach Regragui mérite sans conteste le titre. Son parcours exceptionnel a conduit le Maroc jusqu’en demi-finale de la Coupe du Monde, faisant de lui un entraîneur de premier plan sur la scène internationale.
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« Il faut qu’ils nous expliquent sur quelle base ils décernent le titre de meilleur entraîneur en Afrique. Est-ce en fonction des performances ou des titres remportés ? Si c’est en fonction des performances, Regragui mérite ce titre, car c’est un très bon entraîneur. Il a conduit le Maroc jusqu’en demi-finale de la Coupe du monde. », a-t-il déclaré.
Benchikha, le palmarès en avant
D’un autre côté, Benchikha, avec trois trophées à son actif, dont la Super Coupe et la Coupe de la CAF au niveau africain, ainsi qu’une coupe au Maroc, se positionne comme un prétendant solide si le critère est basé sur les titres remportés.
« Mais si c’est en fonction des titres, Benchikha a remporté trois trophées : la Super Coupe et la Coupe de la CAF au niveau africain, et une coupe au Maroc. C’est pourquoi je dis qu’il est nécessaire de préciser sur quelle base ils ont fait leur choix. », a souligné Ali Bencheikh.
La nécessité d’une clarification : le plaidoyer de Bencheikh
Bencheikh appelle à une clarification urgente sur les critères utilisés pour décerner le titre du meilleur entraîneur en Afrique. Cette démarche vise à apporter davantage de transparence et d’équité dans le processus de sélection, écartant toute ambiguïté. Enfin, le vétéran du football a souligné le caractère flou qui semble entourer cette distinction depuis l’arrivée de Motsepe à la tête de la CAF. Une observation qui suscite des interrogations sur les orientations futures du football africain. « C’est devenu un carnaval depuis le jour où j’ai vu Motsepe à la tête de la CAF. J’ai su que l’Afrique… », a-t-il conclu.
En conclusion, les propos d’Ali Bencheikh résonnent comme un appel à la transparence et à la clarté dans la reconnaissance des entraîneurs en Afrique. Alors que le football continue d’évoluer sur le continent, la nécessité de critères bien définis pour honorer les maîtres du banc de touche devient de plus en plus impérative.
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