Algérie Foot – De nouveaux détails glaçants sur la crise actuelle entre Djamel Belmadi, l’ancien entraîneur de l’équipe nationale algérienne, et la Fédération algérienne de football (FAF) sont désormais connus. Des sources proches de la fédé ont indiqué à Fennec Football que les raisons de cette crise ne sont pas récentes, mais remontent à des accumulations de décisions antérieures.
Wali Sadi, le président de la Fédération algérienne de football, avait annoncé dans un tweet via son compte “X” la résiliation du contrat de l’entraîneur Belmadi à l’amiable, suite à l’élimination des “Verts” lors de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations 2024.
Alors que tout le monde pensait que le “ministre du bonheur”, comme on le surnomme, avait accepté de quitter l’équipe nationale de manière amicale après l’élimination de la CAN, une nouvelle affaire est apparue, appelée “les négociations de l’entraîneur avec la Fédération algérienne pour obtenir des compensations en échange de la résiliation de son contrat prolongé jusqu’en 2026”.
Le premier contrat de Belmadi avec la Fédération algérienne de football stipulait que Belmadi percevrait un salaire mensuel de 108 000 euros après la signature de son premier contrat avec Kheireddine Zetchi, l’ancien président de la Fédération algérienne de football, en août 2018.
Ces mêmes sources ont ajouté qu’après avoir conduit les “Verts” à remporter la Coupe d’Afrique des Nations en 2019, la valeur de son salaire mensuel a augmenté à 208 000 euros, en reconnaissance de cette grande réalisation.
Cependant, le deuxième contrat, en plus d’inclure une augmentation du salaire mensuel, comprenait d’autres clauses importantes, dont la prolongation de deux années supplémentaires en cas de qualification des “Guerriers du Désert” pour la Coupe du Monde 2022. Il prévoyait également une résiliation automatique des deux parties en cas de non réalisation de cet objectif. Le contrat comprenait également deux autres clauses, l’une concernant une compensation de deux mois pour la FAF si l’entraîneur résiliait son contrat unilatéralement, et l’autre stipulant que l’entraîneur recevrait une compensation équivalente à un an de salaire en cas de rupture de contrat de la part de la FAF.
Le troisième contrat est à l’origine de la crise actuelle. Malgré l’échec de Belmadi à qualifier l’équipe nationale algérienne pour la Coupe du Monde 2022, Zefizef, l’ancien président de la Fédération algérienne de football, a décidé de renouveler le contrat de l’entraîneur pour quatre années supplémentaires jusqu’en 2026.
On nous a précisé que le troisième contrat de l’entraîneur Belmadi avec la Fédération algérienne de football n’a pas été formulé comme un nouveau contrat, mais que l’instance algérienne a simplement ajouté une annexe de deux pages à l’ancien contrat, sans fixer d’objectifs spécifiques que l’entraîneur devait atteindre.
Il est important de noter que la réunion entre l’entraîneur Belmadi et le président actuel de la Fédération algérienne de football, Wali Sadi, qui a eu lieu hier, jeudi, n’a pas abouti à un accord, et les négociations se poursuivent entre les deux parties concernant la formulation finale et officielle de la résiliation du contrat. Sadi ne compte pas aller au delà de 3 mois de salaires à titre d’indemnisation, contrairement à Belmadi qui insiste pour avoir beaucoup plus.
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