Des rapports récents révèlent que la FIFA aurait reçu des demandes pour retirer à Maroc l’organisation de la Coupe du Monde 2030. Le royaume chérifien avait pourtant obtenu ce privilège dans le cadre d’un dossier conjoint avec l’Espagne et le Portugal, avec trois matchs supplémentaires prévus en Uruguay, Paraguay et Argentine pour célébrer le centenaire de la compétition.
Selon le journal britannique Metro, des groupes de défense des droits des animaux réclament l’annulation de la coupe du monde au Maroc en raison de la pratique de l’élimination des chiens errants avant le coup d’envoi de l’événement. Ces accusations avaient déjà émergé avant la Coupe d’Afrique des Nations 2025, prévue à partir du 21 décembre.
Le Maroc compterait environ 3 millions de chiens errants, ce qui représenterait un risque sanitaire majeur : beaucoup seraient infectés, contribuant à la propagation de la rage et d’autres maladies. Bien que les autorités marocaines affirment mettre en place un programme éthique de capture, stérilisation, vaccination et relâche, les associations et ONG dénoncent des méthodes cruelles, estimant que le pays procède à des exécutions massives et brutales pour contrôler la population canine.
La Telegraph rapporte des témoignages d’exécutions violentes, avec environ 10 000 chiens abattus chaque semaine à travers le pays selon l’International Animal Protection Alliance. Les méthodes signalées incluent fusillades, empoisonnement et brûlage vivant, parfois en présence de civils et d’enfants, ce qui a suscité une indignation internationale.
Cette polémique soulève un dilemme pour la FIFA : maintenir le Maroc comme hôte d’une compétition mondiale majeure ou répondre aux préoccupations des défenseurs des animaux et de l’opinion publique internationale. Le débat met en lumière la tension entre préparation logistique des grands événements sportifs et normes éthiques de protection animale.


































