Le tirage au sort de la Coupe du monde 2026 a suscité de nombreuses réactions en Algérie, notamment celles de deux figures emblématiques : la légende vivante Lakhdar Belloumi, véritable icône du football national, et le journaliste et commentateur très influent Hafid Derradji. Tous deux ont livré leur lecture du groupe J, où l’Algérie affrontera l’Argentine, l’Autriche et la Jordanie.
Au micro d’El Heddaf, Belloumi
a laissé parler son franc-parler, teinté d’un mélange de nostalgie
et de passion. Avec sa légendaire confiance, l’ancien maître à
jouer a rappelé ce qui fait, selon lui, l’essence du football
algérien :
« Le tiki-taka, c’est
nous qui l’avons inventée contre l’Allemagne. Les joueurs doivent
jouer pour les couleurs et bien se préparer.
»
Cette référence renvoie évidemment au match historique de la Coupe
du monde 1982, où l’Algérie avait renversé la puissante Allemagne
de l’Ouest dans un style technique et audacieux qui continue de
marquer les esprits.
Pour Belloumi, le respect
envers les adversaires doit exister, mais jamais au détriment de
l’engagement :
« L’Argentine, nous la
respectons, mais nous jouerons avec la chaleur, l’intensité, et en
parlant sur le terrain. »
Une déclaration qui sonne comme un appel aux joueurs : celui de
l’âme algérienne, du combat, de la grinta et de la foi dans la
victoire, même face au champion du monde en titre.
De son côté, Hafid Derradji a
réagi par le biais d’une publication sur ses réseaux sociaux,
adoptant un ton plus analytique, mais tout aussi ambitieux. Il
rappelle d’abord une vérité fondamentale :
« Le tirage fait partie
du jeu, et personne ne choisit ses adversaires en
football. »
Une manière de souligner qu’aucune équipe, même prestigieuse, n’est
à craindre outre mesure lorsqu’on se prépare avec sérieux et
discipline.
Le célèbre commentateur
poursuit :
« L’équipe d’Algérie doit
bien se préparer, jouer sans complexes ni pression afin de réaliser
un exploit qui dépasse la simple qualification au second tour,
comme en 2014. Nous aspirons à mieux et nous croyons en la capacité
de la sélection à y parvenir. Bonne chance aux Verts.
»
Derradji place donc la barre haut : non seulement franchir le
premier tour, mais viser un parcours plus ambitieux, à la hauteur
du potentiel de l’effectif actuel.


































