À l’approche du Mondial 2026, le classement FIFA refait surface comme un indicateur scruté par les supporters et les analystes. Si ce classement ne raconte jamais toute l’histoire, il permet néanmoins d’évaluer la dynamique des équipes avant un grand tournoi. Dans le groupe J, l’Algérie se retrouve face à trois adversaires occupant des positions très différentes : l’Argentine en tête du football mondial, l’Autriche solidement installée dans le top 30, et la Jordanie, surprenante nation asiatique en pleine ascension. Classée 35ᵉ, l’Algérie occupe un rang intermédiaire qui traduit à la fois un potentiel certain et une marge de progression. Ce contexte crée un équilibre intéressant : l’Algérie n’est pas favorite, ni perdant d’avance. Ils entrent dans le tournoi avec un statut d’outsider crédible, capable de rivaliser avec de grandes nations tout en évitant la pression écrasante du classement.
Entre géants, outsiders européens et équipes en développement
L’Argentine, deuxième au classement mondial, est évidemment l’adversaire le plus redouté. Son statut de championne du monde 2022 et sa profondeur d’effectif en font une référence planétaire, difficile à manœuvrer. Mais si les chiffres hissés par la FIFA placent les Sud-Américains très au-dessus du groupe J, l’histoire du football rappelle qu’aucun match n’est joué d’avance, surtout en phase de groupes. L’Autriche, 24ᵉ, incarne quant à elle une menace plus discrète mais tout aussi réelle : un bloc européen bien structuré, discipliné, tactiquement rigoureux. Ce classement reflète une sélection qui, sans être un géant, sait poser des problèmes à n’importe quel adversaire. Enfin, la Jordanie (66ᵉ), longtemps considérée comme une équipe modeste, a gagné en régularité et en ambition ces dernières années. Son classement relativement bas n’en fait pas un adversaire à négliger : plusieurs grandes nations ont déjà trébuché contre des équipes de ce profil lors de précédentes compétitions internationales.
Face à ces trois adversaires, la 35ᵉ place de l’Algérie sert de repère, mais certainement pas de verdict. Le classement FIFA récompense la constance, mais pas toujours la vérité d’un match, encore moins celle d’un tournoi où l’état de forme, la cohésion et les choix tactiques surpassent parfois les statistiques. L’Algérie arrive avec des arguments solides : un effectif plus mature que lors des dernières années, une dynamique de reconstruction menée par Vladimir Petković et une capacité historique à se transcender dans les grands rendez-vous. Les Fennecs savent que leur destin ne dépend pas d’un numéro sur une liste, mais de leur capacité à imposer leur identité de jeu. Si le classement FIFA dessine un groupe difficile, il offre aussi une opportunité : celle de surprendre, de bousculer la hiérarchie et de viser une qualification que beaucoup jugent réaliste. Dans ce Mondial élargi à 48 équipes, l’Algérie a plus que jamais le droit d’y croire.


































