Algérie Foot – Le coach de l’équipe nationale algérienne Vladimir Petkovic a reçu une balle perdue, au sujet des éliminatoires de la coupe du monde 2026.
” On joue la phase éliminatoire la plus facile de l’histoire. Le MCA ou le CSC se seraient qualifiés facilement, dans le groupe de l’équipe nationale d’Algérie “, a estimé le journaliste Maataoui, lors de son récent passage sur le plateau d’une chaine privée.
Deux joueurs tracassent Petkovic
Lors du deuxième stage consécutif des Verts sous les commandes de Vladimir Petkovic, un problème récurrent s’est manifesté au niveau des latéraux, obligeant le staff technique à inscrire ce point dans sa liste de priorités. En mars dernier, les problèmes s’étaient concentrés sur le côté droit, notamment avec un Youcef Atal encore perturbé par ses mésaventures en club et un transfert compliqué vers la Turquie. De son côté, Rayan Aït-Nouri avait bien performé sur le flanc gauche lorsqu’il bénéficiait de la liberté de mouvement. Cependant, trois mois plus tard, la situation n’a pas évolué positivement. Cette stagnation est perçue par certains comme l’une des raisons du malaise offensif de l’équipe, incapable de se montrer dangereuse durant les trois premières mi-temps de la dernière fenêtre internationale en juin.
Il y a peu de temps encore, le duo Atal-Aït-Nouri était considéré comme l’un des meilleurs d’Afrique. Atal, bien connu pour ses qualités, et Aït-Nouri, excellent dans des rôles variés en Premier League, avaient suscité de grands espoirs. Malgré les ennuis judiciaires d’Atal avec son ancien club français, il a réussi à retrouver du temps de jeu, même sans briller particulièrement. En club, leurs statistiques sont satisfaisantes, mais en sélection, Petkovic a été confronté à des performances fantomatiques. Les prestations de l’arrière gauche de Wolverhampton ont été médiocres, ni défendant correctement, ni créant le surnombre en attaque. Même Atal, sur qui beaucoup comptaient, n’a pas réussi à remplir sa mission, ce qui met en question les choix tactiques du sélectionneur.
Les supporters, de plus en plus sceptiques, pointent du doigt cette baisse de régime inquiétante des deux latéraux. Leurs contre-performances ont lourdement affecté l’attaque de l’équipe, qui n’a pas su se montrer menaçante. Les observateurs ont noté que ni Atal ni Aït-Nouri ne jouaient dans des conditions optimales, entravés par des restrictions défensives alors que leurs atouts résident dans le secteur offensif. Le schéma tactique en 4-3-3, testé par Petkovic, semble ne pas leur convenir. Les deux joueurs sont plus à l’aise et plus efficaces lorsqu’ils évoluent dans des positions plus avancées, prenant des responsabilités offensives.
Pour résoudre ce problème, une solution pourrait être un remaniement tactique, passant à une défense à trois axiaux. Cette configuration offrirait plus de liberté à Atal et Aït-Nouri pour se projeter vers l’avant, jouant le rôle de pistons. Cette approche nécessite également une meilleure cohésion avec les ailiers. Comme observé lors du match contre la Guinée, la mauvaise performance des latéraux a impacté négativement les autres joueurs offensifs comme Benzia et Benrahma, ainsi que les milieux de terrain.
L’épuisement de fin de saison pourrait expliquer ce déclin inattendu, exacerbé par l’absence de concurrents de haut niveau capables de combiner les tâches défensives et offensives. Les essais avec Hadjam et Guitoun n’ont pas été concluants. Si Petkovic souhaite continuer à compter sur Atal et Aït-Nouri, il devra revoir ses choix tactiques. Un passage à un 3-4-3 semble la solution la plus plausible pour affronter les difficultés défensives de l’axe observées lors du dernier stage. L’évolution de cette situation sera à suivre de près.
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