L’Algérie retient son souffle à l’approche du tirage au sort de la Coupe du Monde 2026, un moment attendu avec impatience par tout un peuple qui rêve de revoir les Verts briller sur la plus grande scène du football mondial. La composition des chapeaux, déjà quasi définitive avec 32 qualifiés pour les 48 places du tournoi, laisse entrevoir différents scénarios, dont un, particulièrement commenté ces derniers jours, est présenté comme un véritable « groupe de la mort ». Pourtant, au-delà de l’aspect impressionnant de certains adversaires potentiels, beaucoup d’observateurs y voient aussi une occasion fantastique pour les Fennecs de se mesurer aux meilleurs.
Dans la logique actuelle des chapeaux, l’Algérie figure dans le chapeau 3, aux côtés de sélections solides comme l’Équateur, la Tunisie, l’Australie ou la Côte d’Ivoire. Cela lui offre un éventail très large d’adversaires possibles, certains plus abordables, d’autres plus prestigieux. Et parmi ces scénarios figure un groupe qui agite les discussions : une poule composée de l’Argentine, de la Croatie et de l’Arabie Saoudite. Un programme musclé, mais également une affiche exceptionnelle qui placerait les Algériens sous les projecteurs.
L’éventualité de croiser Messi et les champions du monde argentins ferait évidemment sensation. L’Argentine, placée dans le chapeau 1 aux côtés d’autres géants comme la France, le Portugal, le Brésil ou encore l’Espagne, représente le sommet absolu pour tout compétiteur. Pour beaucoup de supporters, un tel duel serait un honneur autant qu’un défi. Affronter la référence mondiale procure une motivation supplémentaire, le genre de match qui soude un groupe et galvanise un pays entier.
La présence possible de la Croatie, issue du chapeau 2, ajouterait une dimension tactique et technique passionnante. L’équipe de Luka Modrić – si le maître à jouer est encore là – ou la nouvelle génération croate a prouvé, lors des précédentes éditions, qu’elle reste l’une des nations les plus constantes au plus haut niveau. Là encore, un adversaire de grande qualité, mais un test idéal pour mesurer la progression des Fennecs, dont la nouvelle génération regorge de talents prêts à se révéler mondialement.
Le quatrième adversaire hypothétique serait l’Arabie Saoudite, une équipe en pleine ascension et toujours très bien organisée. La proximité culturelle et footballistique entre Alger et Riyad ajoute une dimension supplémentaire : des matchs souvent intenses, mais toujours disputés dans un excellent état d’esprit. Pour l’Algérie, ce serait surtout une rencontre jouable, équilibrée et stratégique.
Ce scénario présenté comme un « tirage de la mort » peut aussi être lu sous un autre angle : celui d’une opportunité unique. Une Coupe du Monde devient inoubliable lorsqu’on affronte les plus grands. Les Fennecs ont l’habitude des défis, et leur potentiel, enrichi par une nouvelle génération plus que prometteuse, pourrait surprendre. Le groupe serait difficile, mais aussi prestigieux, excitant et parfaitement adapté à une équipe algérienne qui a besoin de matches de très haut niveau pour franchir un nouveau cap.
En attendant le tirage officiel, l’enthousiasme grandit. Quel que soit le groupe, l’Algérie sait qu’elle aura sa carte à jouer. Et si le destin lui offre l’Argentine ou la Croatie, ce sera l’occasion d’écrire une nouvelle page de son histoire en affrontant, sans complexe, les plus grandes puissances du football mondial.



































