La sélection algérienne A’ a conclu sa première rencontre de la Coupe arabe 2025 contre le Soudan sur un score nul et vierge (0-0), mais les derniers instants ont été marqués par une succession d’erreurs et de décisions individuelles qui ont terni la prestation des Verts. L’entrée d’Islam Slimani à la place de Berkane à la 66ᵉ minute, censée dynamiser l’attaque, s’est transformée en fiasco pour l’ancien buteur historique des Fennecs.
Dès son entrée, Slimani a été en difficulté sur tous les duels. L’international algérien n’a remporté aucune confrontation directe, subissant la pression constante de la défense soudanaise. Son apport technique a été quasi nul : seulement six passes réussies tout au long de sa présence sur le terrain et aucune tentative de tir, un bilan bien en deçà de son niveau habituel. Cette prestation a été sanctionnée par les observateurs et la presse, qui lui ont attribué la plus faible note de la rencontre, 5,6 sur dix.
Le match avait déjà connu un tournant défavorable avec l’expulsion d’Adam Ounas juste avant la mi-temps. Alors que les Algériens espéraient prendre l’ascendant sur le Soudan, cette expulsion a changé la physionomie du jeu et réduit les options offensives de l’équipe. Le choix d’introduire Slimani semblait logique pour compenser cette absence, mais il n’a pas permis de rééquilibrer le secteur offensif.
En fin de match, un autre épisode a aggravé la frustration côté algérien : le gardien Chaal a écopé d’un carton jaune pour perte de temps, quelques minutes seulement avant le coup de sifflet final. Cette sanction, considérée comme évitable, reflète la nervosité et la précipitation de l’équipe dans les derniers instants. Les Soudanais, bien en place, ont su contenir toutes les initiatives, empêchant toute percée décisive malgré la supériorité numérique des Verts pendant une grande partie de la seconde période.
Au final, ce match nul 0-0 laisse un goût amer pour l’Algérie A’. Les choix tactiques et individuels, notamment l’entrée ratée de Slimani et la gestion du temps de jeu, ont coûté cher en termes de fluidité offensive. L’équipe devra rapidement corriger ces failles si elle veut espérer franchir les prochaines étapes de la Coupe arabe et offrir des performances plus convaincantes face à des adversaires de niveau similaire ou supérieur.
La leçon est claire : discipline, choix judicieux des remplacements et efficacité individuelle seront des facteurs déterminants pour la suite du tournoi. L’Algérie doit désormais tirer parti de ces expériences pour se préparer aux défis à venir.
Rafik Saifi, consultant auprès de Bein Sports a été catégorique : « L’expulsion d’Adam Ounas a bouleversé les plans de Bougherra et affaibli la puissance offensive de l’équipe. Slimani ne s’est pas retrouvé et l’équipe s’est retrouvée en difficulté, à cause de l’infériorité numérique. »

































