La rencontre entre le Soudan et l’Algérie, disputée dans le cadre de la Coupe arabe, a pris une tournure inattendue avant même le coup d’envoi. Alors que les deux équipes s’apprêtaient à entrer sur la pelouse, un coup de théâtre a frappé la sélection soudanaise : son gardien titulaire, annoncé dans le onze, s’est blessé lors de l’échauffement. Contraint de renoncer, il a laissé sa place au remplaçant, un scénario qui semblait offrir un avantage à l’équipe algérienne. Mais le football réserve toujours ses surprises, et celle-ci n’a pas tardé à se manifester.
En effet, si l’absence du portier numéro un du Soudan aurait pu fragiliser la sélection, c’est tout le contraire qui s’est produit. Le gardien remplaçant, lancé dans le match sans préparation psychologique particulière, réalise depuis le début de la rencontre une prestation remarquable. Sécurisant, audacieux, parfois même spectaculaire, il enchaîne les interventions décisives et fait vivre un véritable cauchemar aux attaquants algériens. Au fil des minutes, sa confiance s’est renforcée, au point de devenir l’un des hommes forts du match.
À la 33e minute de jeu, le score reste toujours de 0–0, un résultat qui reflète parfaitement le scénario d’une rencontre dominée par les Fennecs, mais où l’efficacité offensive fait cruellement défaut. L’Algérie, pourtant incisive dans les transitions et dynamique dans les couloirs, achoppe systématiquement sur un dernier geste imprécis ou sur ce gardien inattendu, décidément en état de grâce.
Les attaquants algériens ont beau multiplier les tentatives – frappes lointaines, incursions dans la surface, combinaisons rapides – rien n’y fait. Le portier soudanais, déterminé à saisir cette opportunité exceptionnelle, semble intouchable. Chaque arrêt, chaque sortie aérienne et chaque parade renforce la frustration dans les rangs algériens, qui peinent à concrétiser leur domination.

































