Algérie Foot – Malgré une saison exceptionnelle au Qatar, l’attaquant de l’équipe d’Algérie, Baghdad Bounedjah, échoue à décrocher le titre de meilleur joueur du championnat.
Un nouvel échec vient ternir la fin de saison de Baghdad Bounedjah, pourtant auteur d’un exercice remarquable avec le club d’Al Shamal. L’attaquant de l’équipe d’Algérie, qui espérait décrocher le titre de meilleur joueur du championnat qatari pour l’exercice 2024-2025, a finalement vu le trophée lui échapper, au profit d’Akram Afif, figure emblématique du football local et star du club d’Al-Sadd. La décision a été annoncée lors d’une cérémonie officielle organisée par la Fédération qatarie de football, où le Qatari a raflé le prix pour la cinquième fois de sa carrière, avec un impressionnant score de 89,07 % des voix.
Ce revers, bien qu’individuel, intervient dans un contexte particulier pour Bounedjah, qui avait quitté Al-Sadd à l’été 2024 après neuf saisons fructueuses, pour tenter un nouveau défi avec Al Shamal. Son impact fut immédiat : 19 buts et 10 passes décisives en 23 apparitions toutes compétitions confondues, des statistiques qui témoignent de son influence décisive dans une équipe pourtant loin des standards du top qatari. Ce rendement aurait pu suffire à faire pencher la balance en sa faveur, mais face à un Akram Afif constant, médiatiquement exposé et fort d’un palmarès déjà bien étoffé, la lutte s’est révélée déséquilibrée.
Pour l’équipe d’Algérie, cet échec de son buteur pourrait peser davantage sur le plan mental que sportif. À l’approche des échéances capitales, notamment les qualifications pour la Coupe du monde 2026 et surtout la CAN 2025 au Maroc, la gestion psychologique des cadres prendra une dimension primordiale. Vladimir Petkovic, le sélectionneur, devra veiller à canaliser la frustration d’un joueur aussi compétitif que Bounedjah, dont la quête de reconnaissance individuelle n’est pas étrangère à sa motivation sur le terrain.
Car si l’Algérie peut se féliciter de compter dans ses rangs des joueurs ayant triomphé avec leurs clubs, elle ne doit pas négliger ceux qui, comme Bounedjah, reviennent dans le groupe national avec des comptes à régler, des défis à relever et une rage de prouver leur valeur. Cet échec pourrait ainsi devenir un levier précieux de motivation. L’histoire de Bounedjah en sélection est faite de résilience. Et c’est dans l’adversité que le natif d’Oran a souvent su répondre présent.
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