La FAF et les personnes impliquées dans le dossier s’attendaient
à ce refus, sachant que la CAF ne reviendrait pas sur sa décision
initiale. Malgré les efforts déployés par un groupe d’avocats
algériens, la CAF est restée inflexible. Cela a poussé la FAF à
prendre des mesures plus radicales en faisant appel à un groupe
d’avocats européens, comprenant des experts français, italiens et
suisses, pour porter l’affaire devant le TAS.
Ce choix stratégique de la part de Walid Sadi, président de la
FAF, vise à contester non seulement la décision de la CAF
concernant le match forfait, mais aussi l’autorisation accordée à
la RS Berkane de jouer avec un maillot controversé. Une décision
favorable pourrait entraîner l’annulation du forfait et une
révision de l’autorisation accordée à Berkane, ce qui aurait un
impact significatif sur le déroulement de la compétition.
Cette bataille juridique se déroule dans un climat tendu, avec
l’USM Alger cherchant à défendre ses droits tout en contestant la
légitimité des actions de la CAF. La décision finale du TAS,
attendue après le match retour à Berkane, pourrait avoir des
répercussions majeures sur l’issue de cette affaire et sur le
paysage sportif en général, étant donné les implications plus
larges liées au respect de la charte olympique.