À la veille de son entrée en lice en Coupe Arabe 2025, l’équipe d’Algérie A’ a bouclé sa préparation dans un climat mêlant concentration, ambition… et une inquiétude soudaine. Lors de la séance d’entraînement effectuée mardi en début d’après-midi, Yacine Brahimi, l’une des figures majeures du groupe de Madjid Bougherra, s’est entraîné à l’écart du reste de l’équipe. Une image qui a immédiatement fait naître la crainte d’un forfait pour la rencontre inaugurale contre le Soudan, prévue mercredi au stade Ahmed Ben Ali. La star d’Al-Gharafa, attendue comme un élément clé dans la quête de conservation du titre remporté en 2021, pourrait finalement manquer le rendez-vous le plus important du début du tournoi.
Cette absence potentielle tombe au moment où Bougherra semblait avoir arrêté sa stratégie et ses choix pour débuter la compétition. La dernière séance était consacrée aux ultimes réglages tactiques et à la mise en place d’un onze déjà bien défini… mais l’écartement de Brahimi rebat soudainement les cartes. L’entraîneur algérien, qui devait s’appuyer sur l’expérience et la qualité technique de son meneur pour percer un bloc soudanais souvent compact et agressif, pourrait devoir revoir une partie de son plan de jeu. Cette situation fragilise également l’animation offensive des Verts A’, tant Brahimi représente un facteur de déséquilibre unique lorsqu’il est à son meilleur niveau.
Pour le reste du groupe, l’atmosphère demeure néanmoins positive. Les autres joueurs se sont entraînés normalement, dans une concentration totale et avec la volonté claire d’envoyer un message fort d’entrée. L’objectif reste inchangé : commencer la compétition par une victoire pour affirmer que l’Algérie n’est pas venue défendre son titre timidement, mais bien pour l’imposer à nouveau. Mais l’incertitude entourant Brahimi plane comme une ombre au-dessus de la préparation. Si son forfait devait se confirmer, il s’agirait d’un véritable coup dur, tant sur le plan sportif que psychologique. À quelques heures du coup d’envoi, Bougherra retient son souffle… et l’Algérie avec lui.


































