Algérie Foot – Les tensions au sein de la Confédération africaine de football (CAF) se sont intensifiées lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, mettant en lumière les tensions entre Fouzi Lekjaa et Patrice Motsepe. L’arbitre marocain Redouane Jiyed a été évincé du match pour la 3e place entre l’Afrique du Sud et la RD Congo, remplacé par l’éthiopien Bamlak Tessema, suite à des décisions de la Commission des arbitres de la CAF. Cette éviction a suscité des critiques, les médias et observateurs pointant du doigt les changements de dynamique au sein de la CAF.
Patrice Motsepe, président de la CAF, aurait consolidé son pouvoir, évinçant Fouzi Lekjaa. Cette décision serait liée au scandale de la drogue dans le football marocain et africain. Motsepe a également réagi rapidement à des affaires sensibles telles que celle du sélectionneur marocain, Walid Regragui, contrastant avec le traitement réservé à d’autres figures comme Adel Amrouche, suscitant ainsi des tensions.
Motsepe semble déterminé à réduire l’influence de Lekjaa, notamment au sein de la commission des arbitres. Cette rivalité devrait s’intensifier jusqu’aux élections de mars 2025, avec des enjeux majeurs comme le choix du lieu de l’assemblée générale élective, qui pourrait façonner le futur Comité exécutif de la CAF. Dans ce contexte, l’attention se tourne vers les manœuvres de Gianni Infantino, président de la FIFA.
Malgré ces tensions, la finale de la CAN entre le Nigeria et la Côte d’Ivoire reste un moment de célébration à Abidjan. Toutefois, ces querelles en coulisses soulignent les défis de gouvernance auxquels la CAF est confrontée et l’incertitude qui plane sur son avenir.
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