Algérie Foot– L’Union tunisienne de football a surpris tous les observateurs en annonçant une méthode unique, inhabituelle pour les supporters locaux, dans le choix du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de Tunisie pour succéder à l’ancien entraîneur, Jalal EL Kadri, qui a démissionné après la décevante participation à la Coupe d’Afrique des Nations de football en Côte d’Ivoire. Elle a également désigné un expert FIFA pour choisir et chapeauter le staff technique, ainsi qu’un expert en arbitrage.
Dans un communiqué officiel publié ce mardi, la Fédération tunisienne de football a décidé d’ouvrir la porte aux candidatures pour diriger l’équipe nationale tunisienne. Une commission consultative spécialement formée pour cette question examinera les dossiers des candidats et présentera ses propositions aux membres du bureau exécutif de la fédération.
Le communiqué a révélé la composition de la commission, qui comprend deux membres de la génération de 1978, qui ont participé à la première Coupe du monde de l’histoire de la Tunisie, Mokhtar Dhouib et Najib Gmadi, ainsi qu’une star de l’équipe de 1996 et finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations de cette année-là, l’actuel entraîneur, Imad Ben Younes, et l’ancien capitaine des “Aigles de Carthage”, Khaled Badra, champion de la Coupe d’Afrique des Nations de football avec l’équipe tunisienne en 2004.
La commission comprend également Belhassen Malouche, que la Fédération tunisienne a récemment officialisé en tant que conseiller chargé de gérer le comité technique, ainsi qu’un représentant de l’Association tunisienne des entraîneurs, une structure indépendante qui défend les intérêts des entraîneurs du football local.
La Fédération tunisienne a souligné, à la fin du communiqué, que la nomination de Moncef El Wahishi et Anis Al Bousaadi pour diriger l’équipe tunisienne pour une période déterminée, en particulier lors du tournoi international amical qui se déroulera aux Émirats arabes unis du 22 au 26 mars, avec la participation de l’Égypte, de la Croatie et de la Nouvelle-Zélande.
Il est prévu que ce tournoi amical coïncide avec l’élection d’un nouveau bureau pour diriger la Fédération tunisienne de football, car l’instance dirigeante du football du pays a officiellement décidé de tenir des élections le 9 mars prochain. C’est la principale raison qui a poussé la Fédération tunisienne à hésiter à recruter un nouvel entraîneur, se contentant de confier la tâche à l’entraîneur actuel de l’équipe des jeunes, Anis Al Bousaadi, et à l’ancien entraîneur de l’équipe, Moncef El Wahishi. Les coulisses indiquent que l’orientation penche vers l’embauche d’un staff technique étranger à l’avenir pour diriger les “Aigles de Carthage”.
Tunisie : plus de détails sur le processus de choix du sélectionneur
Le processus de sélection des entraîneurs pour diriger l’équipe nationale tunisienne de football prend un tournant inattendu. Selon une source officielle de la Fédération Tunisienne de Football, seuls les entraîneurs étrangers auront désormais la possibilité de postuler pour le poste, excluant ainsi les entraîneurs locaux. De plus, une préférence sera accordée aux candidats issus de l’école de football française, suivis de ceux de l’école belge ou suisse, avec une considération moindre pour les entraîneurs portugais. Cette décision signifie que le futur entraîneur ne sera en aucun cas tunisien.
L’origine de cette idée est attribuée au nouveau président du comité technique, Belhassen Maloush, expert FIFA. Malgré les critiques dirigées contre les responsables de la fédération, la source a confirmé que l’idée d’ouvrir les candidatures avait été initialement suggérée par Maloush lui-même. Il aurait informé les responsables que cette stratégie avait été appliquée avec succès dans plusieurs équipes nationales africaines et européennes, telles que la Guinée, le Mali et la Belgique, qui l’ont adoptée à la recherche d’un nouveau coach après la Coupe du Monde de la FIFA au Qatar en 2022.
La Fédération Tunisienne et le Défi Budgétaire La source au sein de la fédération a également souligné que la proposition de Maloush avait été bien accueillie, principalement pour des raisons financières. Elle a souligné les difficultés liées aux négociations avec des entraîneurs étrangers en raison de la hausse des valeurs marchandes de la plupart d’entre eux. La nouvelle alternative envisage la possibilité de recruter un entraîneur européen à un coût plus abordable, tout en offrant la chance de découvrir un projet de formation respectable à travers l’examen des différents dossiers qui parviendront à la fédération dans les prochaines semaines.
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