Algérie Foot – Depuis leur intégration dans le groupe de l’équipe nationale d’Algérie, Ibrahim Maza et, dans une moindre mesure, Amin Chiakha, ne bénéficient pas encore d’un rôle majeur dans le dispositif du sélectionneur Vladimir Petkovic. Ce dernier opte pour une approche progressive afin de ne pas précipiter leur mise en lumière.
Le technicien bosnien souhaite donner du temps aux deux jeunes talents, ainsi qu’à d’autres nouveaux venus, pour qu’ils s’imprègnent peu à peu des exigences du haut niveau, à travers des apparitions limitées en tant que remplaçants lors des prochaines rencontres.
Le sélectionneur a discuté de cette orientation avec le président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi. Il lui a assuré que l’intégration complète des nouveaux éléments se fera de manière progressive, et ce pour plusieurs raisons. Petkovic ne souhaite pas mettre une pression excessive sur Maza, joueur du Hertha Berlin, ni sur Chiakha, attaquant du FC Copenhague, surtout dans des matchs à fort enjeu, comme les qualifications pour la Coupe du Monde.
Le véritable lancement du duo est attendu lors de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025) au Maroc, où le sélectionneur compte leur offrir plus de responsabilités. Une stratégie similaire est également envisagée pour d’autres jeunes joueurs, comme le nouveau venu Soheib Nair.
Cette méthode n’est pas nouvelle au sein de la sélection. Elle a été utilisée avec succès par Djamel Belmadi, notamment avec Ismaël Bennacer, intégré progressivement avant de devenir un pilier lors du sacre continental en 2019. Hicham Boudaoui et Mohamed Amine Amoura avaient, eux aussi, bénéficié d’un processus d’intégration similaire.
D’ailleurs, Boudaoui s’est récemment illustré dans l’entrejeu des Verts face au Botswana et au Mozambique, tandis qu’Amoura continue de s’imposer comme un atout offensif majeur. Petkovic espère désormais reproduire ce modèle avec Maza, Chiakha et la nouvelle génération.
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