Algérie Foot – Le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie
devraient organiser conjointement le CHAN 2024. Cependant,
l’incertitude plane sur la disponibilité des infrastructures
nécessaires pour accueillir le tournoi, laissant la Confédération
africaine de football (CAF) dans l’embarras. Face à cette
situation, la CAF pourrait se tourner vers l’Algérie pour sauver
l’événement.
L’Algérie avait organisé avec succès le CHAN 2023, démontrant sa
capacité à accueillir des tournois internationaux grâce à la
rénovation et à la construction de nouveaux stades tels que le
Chahid Hamlaoui à Constantine, le stade du 19 mai 1956 à Annaba, et
les enceintes de Nelson Mandela à Baraki et Miloud Hadefi à Oran.
Ces réalisations avaient positionné l’Algérie comme un candidat
potentiel pour la CAN 2025.
Cependant, la décision de la CAF d’attribuer la CAN 2025 au
Maroc a suscité des ressentiments en Algérie, perçus comme un
favoritisme envers le Maroc malgré son désistement en 2015 en
raison de l’épidémie d’Ebola. Cette situation a créé une rupture
entre l’Algérie et la CAF, exacerbée par la perception d’une
influence disproportionnée de Fouzi Lekjaâ, président de la
Fédération royale marocaine de football, au sein du Comité Exécutif
de la CAF.
En réaction, l’Algérie a retiré sa candidature pour les éditions
de la CAN 2025 et 2027, marquant une distance claire avec la CAF.
Cette situation rend improbable une réponse positive de la
Fédération algérienne de football (FAF) à une sollicitation pour
organiser le CHAN 2024, surtout en tant que solution de
secours.
L’Algérie, avec ses nouvelles infrastructures de haut standing
comme les stades Ali Ammar dit “Ali La Pointe” à Douéra et Hocine
Aït-Ahmed à Tizi-Ouzou, est désormais en position de force. Le pays
est prêt à jouer un rôle majeur dans le développement du football
en Afrique, mais il est clair que l’Algérie ne se considère pas
comme une simple roue de secours pour la CAF.
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