Algérie Foot– Le nom de Noureddine Zekri, surnommé le « Capello algérien » en raison de sa formation italienne et de sa rigueur tactique, circule avec insistance dans la presse saoudienne et égyptienne. D’après plusieurs sources, l’ancien entraîneur d’Al-Kholood serait dans le viseur du Zamalek SC pour succéder au Belge Yannick Ferreira, dont le départ paraît désormais imminent.
Selon le quotidien saoudien Al-Yaum, la direction du club cairote aurait entamé des discussions avec Zekri pour lui confier les rênes de l’équipe jusqu’à la fin de la saison. Les négociations auraient même bien avancé. Toutefois, un autre site spécialisé égyptien nuance cette information en affirmant qu’aucun contact officiel n’a encore été établi entre le Zamalek et le technicien algérien. D’après leurs sources, seuls des intermédiaires auraient pris langue avec lui pour connaître sa position, sans offre concrète pour le moment.
Les mêmes informations indiquent que Zekri ne figure pas encore parmi les priorités du Zamalek à ce stade. La direction du club étudie d’autres pistes pour remplacer Ferreira, dont la situation reste délicate. L’entraîneur belge, en poste depuis plusieurs mois, n’a pas réussi à redresser les performances d’un groupe en perte de confiance. Le club, décevant en championnat et éliminé prématurément des compétitions africaines, envisage sérieusement un changement avant la Supercoupe d’Égypte. Le contrat de Ferreira prévoit le versement de l’intégralité de ses huit derniers mois de salaire en cas de rupture unilatérale, une clause qui complique les démarches de la direction.
Âgé de 60 ans, Noureddine Zekri est sans club depuis la fin de son aventure avec Al-Kholood, qu’il avait réussi à maintenir en deuxième division saoudienne. L’entraîneur algérien a passé ces dernières années dans le championnat saoudien, dirigeant notamment Damac, Al-Fayha et Al-Okhdood. Réputé pour sa discipline, son sérieux et sa gestion méthodique des matchs, il s’est bâti une solide réputation dans le Golfe, où ses compétences sont régulièrement saluées.
Formé en Italie, Zekri a toujours défendu une approche tactique rigoureuse, inspirée du modèle européen. Son surnom de « Capello algérien » illustre cette exigence dans la préparation et la discipline collective. Sa vision du jeu repose sur l’organisation défensive, la cohésion du groupe et la capacité à gérer les temps faibles avec intelligence. Des qualités qui pourraient correspondre aux attentes d’un club comme le Zamalek, en quête de stabilité et d’identité après plusieurs saisons marquées par les changements d’entraîneurs.
Pour le moment, aucune offre officielle ne lui est parvenue, et l’entraîneur algérien préfère attendre un projet sérieux avant de s’engager. D’après une source proche du technicien, Zekri ne veut pas se précipiter : « Il écoute les propositions mais reste attentif à la cohérence du projet sportif. Ce n’est pas un entraîneur qui travaille dans l’urgence, il veut du temps et une structure claire. »
De son côté, le Zamalek poursuit ses recherches et aurait élargi sa liste à plusieurs entraîneurs étrangers, notamment européens et sud-américains. La direction souhaite prendre une décision réfléchie pour éviter un nouvel échec. Le climat reste tendu au sein du club, et les supporters, frustrés par les derniers résultats, attendent une réaction rapide.
L’éventualité de voir un technicien algérien sur le banc du Zamalek suscite déjà des réactions contrastées en Égypte. Certains observateurs estiment que Zekri possède le profil idéal pour insuffler de la rigueur et redonner confiance à un groupe en difficulté. D’autres rappellent la complexité du contexte local et la pression constante qui accompagne le poste d’entraîneur du club cairote.
Noureddine Zekri, connu pour son franc-parler et son exigence, a souvent insisté sur la valeur du travail et de la discipline comme clés de la réussite. S’il venait à rejoindre le Zamalek, il s’agirait d’une première expérience sur un banc égyptien, un défi majeur dans sa carrière. L’idée d’un entraîneur algérien dirigeant l’un des géants du football africain ne laisse personne indifférent et constituerait une belle reconnaissance pour l’école algérienne d’entraîneurs.
Pour l’heure, il ne s’agit encore que de rumeurs, mais elles témoignent de la notoriété croissante de Zekri dans le monde arabe. Qu’il rejoigne ou non le Zamalek, son nom restera associé à la rigueur, au professionnalisme et à une approche du football moderne héritée de son parcours en Europe. Le “Capello algérien” continue de faire parler de lui, preuve que son expérience et sa méthode conservent une réelle valeur sur la scène footballistique régionale.
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