Algérie Foot– Le capitaine de l’équipe nationale d’Algérie, Riyad Mahrez, a décrit l’expérience de jouer en Afrique comme une véritable “guerre” en raison des conditions difficiles qui caractérisent le football sur le continent. Entre la chaleur accablante, les terrains impraticables, les longs voyages et d’autres obstacles, l’ancien joueur de Manchester City a évoqué les défis auxquels sont confrontées les équipes, en particulier celles d’Afrique du Nord.
L’Algérie a récemment affronté le Botswana dans un match intense comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Malgré une victoire 3-1 des Fennecs, le match n’a pas été aussi simple que le score pourrait le laisser penser.
Une rencontre éprouvante à plusieurs niveaux
Les joueurs de l’équipe d’Algérie ont dû composer avec des conditions extrêmes lors de cette rencontre disputée à Francistown, au Botswana. En plein mois de Ramadan, les joueurs algériens ont dû jouer sous une chaleur étouffante et une forte humidité à 15h00, un horaire choisi stratégiquement par les adversaires pour les mettre en difficulté.
Il est de notoriété publique que certaines équipes africaines programment leurs matchs à des heures où la chaleur est accablante afin d’exploiter l’inadaptation des joueurs évoluant en Europe. La majorité des joueurs algériens étant nés et formés sur le Vieux Continent, ils ne sont pas habitués à ces conditions extrêmes, ce qui complique leur performance sur le terrain.
“C’est la guerre !” Mahrez raconte les coulisses
Dans une vidéo publiée par la Fédération algérienne de football après la rencontre, Riyad Mahrez a partagé les coulisses de cette confrontation. Alors qu’il était en train de recevoir un massage avant le coup d’envoi, le joueur d’Al-Ahli a résumé l’atmosphère en quelques mots marquants :
“C’est ça, les coulisses que les gens ne voient pas. Pas de climatisation, une chaleur infernale… C’est la guerre, mon frère !”
Ses propos illustrent bien la rudesse des conditions dans lesquelles se déroulent les matchs sur le continent africain. Le stade de Francistown, en particulier, a suscité des critiques. Son état de délabrement ne répondait pas aux standards de la FIFA, mais a néanmoins été homologué par la Confédération africaine de football (CAF), malgré les nombreuses réserves émises.
Une pelouse dangereuse et un record personnel pour Mahrez
L’état catastrophique de la pelouse a failli coûter cher aux Verts. À la 39e minute du match, Youcef Atal a failli être gravement blessé après une glissade sur un terrain extrêmement sec et irrégulier.
Malgré ces obstacles, Riyad Mahrez a franchi un cap symbolique en disputant son 100e match sous le maillot de l’Algérie. Avec 32 buts et 40 passes décisives à son actif, il est devenu l’un des joueurs les plus emblématiques de l’histoire des Fennecs, ayant notamment contribué au sacre en Coupe d’Afrique des Nations 2019 et à la qualification en huitièmes de finale du Mondial 2014.
Les propos de Mahrez mettent en lumière les réalités du football africain, où les difficultés vont bien au-delà des simples aspects tactiques et techniques. Une dimension souvent méconnue du grand public, mais qui fait pourtant partie intégrante du défi que représente la compétition sur le continent.
Lire également :
“Tebboune ne va pas….” : Ali Bencheikh craque
