Dans le cadre du match amical Algérie – Zimbabwe, qui s’est conclu sur un score de 3-1 en faveur des Verts, Zinedine Belaïd a livré une prestation solide et rassurante, démontrant toute l’étendue de son potentiel au cœur de la défense nationale. Avec l’absence de Ramy Bensebaïni et un Aïssa Mandi ménagé, Vladimir Petkovic a réorganisé son axe central et opté pour une défense à trois, offrant ainsi à Belaïd l’occasion de s’exprimer pleinement aux côtés de Samir Chergui et Jaouen Hadjam.
Pour sa troisième sélection avec l’équipe nationale A, le défenseur de la JS Kabylie était titulaire, et il n’a pas déçu. Après avoir été absent lors du stage d’octobre et avoir manqué les cinq rassemblements précédents, le natif de Thénia a profité de cette fenêtre internationale pour montrer qu’il était prêt à jouer un rôle majeur pour la sélection. Sa présence sur le terrain a été marquée par une constance remarquable dans l’alignement, des interventions précises et des relances nettes, illustrant sa maturité tactique et sa capacité à gérer la pression.
Le parcours de Belaïd a été ponctué de hauts et de bas. Son passage en Belgique, du côté du KV Saint-Trond, n’avait pas été à la hauteur de ses attentes et l’avait éloigné des projecteurs. De retour en Algérie et performant avec la JS Kabylie, il a retrouvé confiance et régularité, éléments qui lui ont permis de saisir cette opportunité contre le Zimbabwe. Sur le terrain, Belaïd s’est montré agressif sur l’homme, rapide dans ses interventions et toujours vigilant pour ne pas laisser l’adversaire installer son jeu.
Au-delà de la défense pure, Belaïd a également corrigé certaines défaillances du milieu de terrain, notamment les décalages occasionnés par un manque de complémentarité entre Ramiz Zerrouki et Ismaël Bennacer. Sa capacité à compenser ces failles a permis au bloc défensif algérien de rester solide malgré les moments plus compliqués. En outre, ses relances propres et sa lecture du jeu ont contribué à fluidifier la sortie du ballon, offrant aux Verts une meilleure maîtrise du tempo et de la possession.
Cette performance de Belaïd ne passe pas inaperçue. Non seulement il a rempli ses obligations défensives avec sérieux, mais il a également rassuré le staff technique sur sa capacité à tenir un rôle clé lors des échéances futures. Avec la CAN 2025 au Maroc qui approche (21 décembre – 18 janvier), il semble bien parti pour verrouiller une place dans la liste finale, surtout dans un contexte où la concurrence est forte mais où l’expérience et la solidité défensive sont primordiales.
En résumé, Zinedine Belaïd a démontré que son retour en équipe nationale n’était pas un hasard. Entre interventions maîtrisées, alignement impeccable et relances propres, le joueur de la JS Kabylie a su marquer les esprits et renforcer sa crédibilité auprès de Vladimir Petkovic. Face au Zimbabwe, il a montré qu’il pouvait être un pilier défensif fiable et une option solide pour les prochaines grandes compétitions.


































