La Coupe d’Afrique des Nations 2025 a à peine livré ses premiers enseignements que certains profils attirent déjà une attention particulière, bien au-delà des résultats bruts et l’équipe d’Algérie est de la partie. Dans un tournoi où l’expérience reste souvent déterminante, l’émergence de nouveaux visages capables d’assumer la pression constitue un signal fort. Ancien international malien devenu observateur respecté du football africain, Brahim Thiam n’a pas tardé à livrer son analyse, en mettant en avant deux joueurs qu’il estime en mesure de marquer cette édition. Un choix volontairement restreint, qui traduit une conviction claire : cette CAN pourrait consacrer une nouvelle génération.
Parmi les noms cités figure Iliman Ndiaye, déjà habitué aux joutes internationales et capable d’élever son niveau dans les moments décisifs. Mais c’est surtout l’autre profil retenu qui résonne fortement du côté algérien. À seulement 20 ans, le crack de l’équipe d’Algérie, Ibrahim Maza, s’impose comme l’un des symboles les plus prometteurs de cette CAN. Formé en Allemagne et aujourd’hui intégré au projet du Bayer Leverkusen, le milieu offensif algérien affiche une maturité qui dépasse son âge. Sa lecture du jeu, sa capacité à jouer juste sous pression et son aisance technique dans les zones clés en font un profil rare, capable d’apporter de la maîtrise dans un contexte souvent dominé par l’intensité.
Dans une compétition où la marge d’erreur est infime, ce type de joueur peut rapidement faire basculer une rencontre. Pour l’équipe d’Algérie, la montée en puissance d’Ibrahim Maza représente bien plus qu’une simple promesse d’avenir : elle offre une option crédible et moderne dans l’animation offensive, capable de soulager les cadres tout en apportant de la créativité. Le regard porté par Brahim Thiam confirme cette impression générale : l’impact d’un joueur ne se mesure plus uniquement à son statut, mais à sa capacité à répondre présent dans l’instant. Alors que la CAN entre progressivement dans sa phase décisive, certains talents semblent déjà prêts à franchir un cap. Et Ibrahim Maza apparaît, sans bruit excessif mais avec constance, comme l’un de ceux appelés à s’installer durablement sous les projecteurs.
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