Entre des stades qui ne sont pas prêts , une grosse
instabilité politique et une équipe en plein doute . Les
préparatifs de cette tant attendue CAN 2017 ne se passe
vraiment pas comme prévu ! Retour sur la situation assez intrigante
à 9 jours du début de la compétition. Une situation bien plus
pire que ce qu’on a connu pour la Coupe Du Monde au Brésil en
2014
1.) Situation Politique inquiétante
Retour 2 mois en arrière , et la réélection au pouvoir d’Ali
Bongo . De violents affrontements ont éclatés dans les rues
gabonaises . L’organisation de la CAN a faillit être cédée a une
autre nation mais finalement , les organisateurs ont maintenu leurs
confiance a ce pays qui compte 1,8 M d’habitants. Aujourd’hui les
opposants d’Ali Bongo menacent “d’aller au stade pour manifester
contre lui” …une situation assez inquiétante pour le public qui se
déplacera pour voir du Foot , pas de la politique !
2.) Un Challenge pour terminer les infrastructures à temps
Comme à Sao Paulo il y a 3 ans , les infrastructures peines à
être terminés . Bien plus que sa , le 13 Octobre Le comité
d’organisation de la CAN Gabon 2017 (COCAN) a disqualifié jeudi le
stade Omar Bongo de Libreville, censé accueillir le match
d’ouverture et la finale de la compétition et qui n’aurait pas pu
être achevé à temps. Le 10 novembre , des manifestations avaient
également bloqué la construction du Stade d’Oyem
“La colère des
populations des villages Sougoudzap ville, Abang et Koumassi,
respectivement situés à 2,6 et 8 km du stade s’explique par le fait
qu’elles ne bénéficient pas toujours du courant électrique, en
dépit de l’électrification de l’infrastructure sportive et d’une
promesse non tenue par le Gouvernement allant dans ce
sens”
Mais la ministre des sports Nicole Asselésa se veut
rassurante , elle a assuré que les quatre stades de la Coupe
d’Afrique des Nations de football étaient «prêts».
3.) Les coéquipiers d’Aubam auront une grosse pression !
Les joueurs de la sélection Gabonaise auront donc la lourde
tache de faire oublier les événements qui frappent le pays . Et sa
ne commence pas de la meilleure des manières . Principal
problème : l’entraîneur. Écarté à quelques semaines du
début de la CAN, Jorge Costa a laissé sa place à Camacho, nommé il
y quelques semaines. Ce dernier se heurte notamment à la
Fédération, qui refuse de nommer certaines personnes proches de
Camacho au sein du staff. La mission s’annonce très relevée.
Mamoun Hifi , Fennec Football